Santé

L’Institut National d’Assurance Maladie fête ses cinq ans

Une vue de la table d'honneur
L’Institut National d’Assurance Maladie fête ses cinq ans

Les activités devant marquer les cinq ans d’existence de l’Institut National d’Assurance Maladie (INAM) ont été lancées, ce mercredi, à  Lomé. A l’occasion, la directrice générale de cet institut, Mme Myriam Dossou a dressé le bilan satisfaisant des activités, évoquer les défis de même que les perspectives.

Créé le 9 février 2011 pour pallier les difficultés liées au paiement direct des soins de santé par les ménages, l’Institut National d’Assurance Maladie (INAM) a commencé ses premières prestations le 1er mars 2012. Pour marquer ses cinq ans d’existence, plusieurs activités ont été retenues à savoir : le lancement de l’application mobile « INAM Infos », des journées portes ouvertes, une journée des prestataires et des nouveaux carnets de soins ainsi que  du jeu Tombola. Sont également prévus au programme de la célébration,  une activité sportive, une séance de dépistage du diabète et de l’hypertension artérielle

Le thème retenu pour ce cinquième anniversaire est : « Gestion du risque maladie et amélioration des prestations ».

A l’occasion, le bilan des cinq ans d’activités, les défis et les perspectives ont été présentés à l’assistance. Selon les explications de la directrice générale de l’Institut National d’Assurance Maladie (INAM), Mme Myriam Dossou, au bout de cinq ans d’activités, le nombre de pharmacies conventionnées est passé de 99 à fin 2012 à 260 à ce jour.  Le  nombre de centres de soins conventionnés à 1065 à ce jour. Ce qui a permis, a-t-elle poursuivi, de prendre en charge plus de 300.000 bénéficiaires. « Conformément à sa mission, l’INAM a progressivement mis en place l’ensemble des mécanismes et outils nécessaires au contrôle, au traitement et à la saisie des feuilles de soins et des demandes d’ententes préalables dans toutes ses délégations régionales. L’ininterruption des prestations de soins, grâce au paiement régulier des factures aux prestataires de soins en est une preuve », a-t-elle laissé entendre.

Au titre des défis, Mme Myriam Dossou a indiqué que l’institut doit évoluer vers l’implantation d’un système d’information à large périmètre et accessible aux prestataires de soins, en vue d’une plus grande satisfaction des bénéficiaires. Il faut également, a-t-elle poursuivi, une infrastructure et un réseau d’interconnexion permettant d’accéder aux données et de transmettre en temps réel les informations relatives aux soins de santé en vue du contrôle et du suivi des données relatives à la prise en charge des soins de santé. Enfin, a précisé Mme Dossou, il faut un logiciel de dématérialisation avancée. Ce qui, a-t-elle ajouté, optimisera la gestion de la couverture maladie et la réduction des fraudes qui, selon elle, constituent un fléau mondial, dont souffrent les différents systèmes d’assurance maladie, à travers le monde. « Avant le projet de modernisation du système d’information, nous allons mettre le cap irréversiblement vers l’efficacité et la qualité dans la gestion de l’assurance maladie au Togo. Nous relèverons ce défi fort du soutien de notre tutelle, de nos partenaires y compris les partenaires techniques et financiers », a-t-elle souligné.

Vers une couverture sanitaire universelle

La directrice générale de l’Institut National d’Assurance Maladie (INAM), Mme Myriam Dossou a indiqué que l’Institut a des projets qui rentrent en droite ligne avec la mission qui lui est assignée. Il s’agit, a-t-elle précisé, de parvenir à une couverture universelle qui prend en compte toutes les couches socioprofessionnelles de la population togolaise.  « Nous réaffirmons notre engagement pour les années à venir, à anticiper vos attentes, afin d’optimiser les conditions de prise en charge des soins de santé par le système d’assurance maladie », a-t-elle indiqué.

Le directeur de cabinet du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Réforme Administrative, M. Kossi Kasségnin Donko a, à l’occasion, indiqué que l’assurance maladie contribue à améliorer les soins de santé et les revenus des ménages. Elle demeure aussi un facteur incontournable de productivité, un élément de cohésion sociale, un stimulus pour la solidarité nationale, un vecteur concret de redistribution ou de partage de la richesse nationale  qui doit exhorter à aller de l’avant. « Cinq ans après le démarrage effectif des prestations de l’INAM, nous notons que les premiers résultats sont encourageants. (…). Au vu des succès enregistrés par la mise en œuvre de l’assurance maladie, il est plus que jamais nécessaire de faire un saut qualitatif pour aller vers d’autres couches de la population non encore couvertes qui attendent impatiemment d’être prises en charge », a-t-il souligné.

Pour y parvenir, M. Donko a convié les différents acteurs à doubler d’efforts, afin de garantir sa pérennité et d’offrir un meilleur accès aux soins de santé aux bénéficiaires et à lutter efficacement contre la fraude sous toutes ses formes.

Françoise AOUI

 

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