Agriculture

Le secrétaire d’Etat adjoint au Trésor des USA, M. Eric Meyer au contact des réalisations du FIDA au Togo

Le secrétaire d’Etat adjoint au Trésor des USA, M. Eric Meyer au contact des réalisations du FIDA au Togo

Le département du Trésor du gouvernement des Etats-Unis d’Amérique a choisi le Togo parmi plusieurs pays pour constater, de visu, les réalisations des projets financés par le FIDA et leurs impacts sur le terrain. Dans ce sens, le secrétaire d’Etat adjoint au Trésor des USA, M. Eric Meyer a effectué, ce vendredi, une visite dans les cantons de Zafi et Ahépé dans la préfecture de Yoto, au sud-est du Togo. Sa suite et lui y ont été conduits par le ministre Ouro-Koura Agadazi de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Hydraulique, accompagné de plusieurs de ses collaborateurs. Il s’agissait pour la délégation de mesurer l’impact de l’assistance du FIDA au Togo et de voir comment mener les actions de soutien aux populations, de manière à renforcer le développement durable dans le secteur rural.

Deux projets, dans le cadre de la mise en œuvre du programme national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire (PNIASA) ont été cofinancés par le FIDA depuis la reprise de la coopération entre le Fonds et le Togo. Il s’agit du projet d’appui au développement agricole au Togo (PADAT) clôturé, le 30 juin dernier, et du projet national de promotion de l’entreprenariat rural (PNPER), démarré en 2014. Les Etats Unis d’Amérique représentant l’un des contributeurs importants au fonds d’investissement qui est utilisé pour le financement des projets-programmes approuvés par le conseil d’administration du FIDA, son département du Trésor a choisi le Togo pour constater, de visu, les réalisations des projets financés par ce fonds et leurs impacts effets sur le terrain.

C’est ce qui justifie la visite officielle du Secrétaire d’Etat adjoint du Trésor des USA, M. Eric Meyer, au Togo et qui a fait, un déplacement à l’intérieur du pays pour toucher du doigt les réalisations que le gouvernement togolais a engagées, depuis cinq ans, à travers le PNIASA, afin de partager avec les autorités du pays les grandes performances qui ont été réalisées dans le projet PADAT. Cette sortie qui fait suite à une analyse des facteurs de durabilité, a amené M. Meyer et sa suite dans les cantons de Zafi et d’Ahépé, dans la préfecture de Yoto, où ils ont visité les chaines de valeur au niveau de la production, de la transformation, et de la valorisation ou la mise sur le marché, notamment les champs écoles des agriculteurs, l’égreneuse de maïs et le magasin de stockage. Partout, la délégation a entendu les bénéficiaires sur les différents soutiens (en termes de matériel, de financement et de formation) dont ils ont bénéficié, la transformation indue sur leur quotidien et leurs perspectives d’avenir. En clair, il ressort des impacts notoires en termes de nombre des bénéficiaires, de l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, de la réduction de la pauvreté, de l’augmentation des actifs des ménages, de l’accroissement de leurs revenus et de l’amélioration des conditions de vie des bénéficiaires.

« Le FIDA accompagne mais souhaite orienter les appuis à destination d’autres cibles vulnérables que de revenir chaque année sur les mêmes cibles. Ils ont remarqué que les capacités des producteurs ont été renforcées sur tous les maillons de la chaine, que ce soit la production, la transformation, le stockage et la commercialisation. Donc, nous allons travailler au niveau de notre département de façon à pérenniser ces performances et, éventuellement cibler de nouvelles populations vulnérables qui vont encore bénéficier de ces soutiens du FIDA », a dit le ministre Ouro-Koura Adagazi.

Quant à Eric Meyer, il a dit avoir pris bonne note des initiatives prises par les bénéficiaires, rappelant que le but de leur aide est de les amener à se prendre en charge.

Mme Esther Kasalu-Coffin, directrice Afrique de l’Ouest et du Centre du FIDA, a insisté sur l’implication des jeunes dans les groupements, afin de résoudre les problèmes du sous-emploi et du  chômage.

Faustin LAGBAI

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