Agriculture

Le gouvernement subventionne à hauteur de 2 935 160 000 F CFA la campagne 2018-2019 d’achat d’engrais des paysans

Le Col Agadazi (au milieu)
Le gouvernement subventionne à hauteur de 2 935 160 000 F CFA la campagne 2018-2019 d’achat d’engrais des paysans

La campagne agricole 2018-2019 a été officiellement lancée, mercredi 11 avril, au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche. Le gouvernement togolais, pour booster la production, au niveau des petits producteurs, a mis à leur disposition 36 689 500 tonnes d’engrais au prix de 9000 F CFA le sac de 50 kg, au lieu de 13000 F CFA, prix en vigueur actuellement sur les marchés, soit une subvention de 2 935 160 000 F  .

Aux dires du ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Col. Ouro-Koura Agadazi, le volume de stock attendu est de 36 689 500 tonnes d’engrais NPK et Urée, qui seront distribués, à tout point du territoire national, aux petits producteurs. Ceci, dit-il, sur la base d’un certain nombre de critères de sélection établis en relation avec les structures techniques des autres ministères  sectoriels. Les 36 689 500 tonnes vont servir à satisfaire les besoins de 244 597 paysans, par rapport à 51 882 bénéficiaires l’année dernière. Chaque paysan vulnérable a droit, au maximum, à trois sacs. Les prix des engrais sont de l’ordre de 9000 F CFA le sac de 50 kg au lieu de 13000 F sur les marchés. Selon le ministre, l’accompagnement se fait dans un cadre partenarial public-privé, avec une réforme des engrais portée, en grande partie, par les sociétés privées. Dans ce partenariat, onze (11) sociétés se sont déjà manifestées et disposent sur le territoire, 42000 tonnes d’engrais. C’est dire que le ministère en relation avec les autres ministères, notamment celui de l’Economie Numérique qui a développé la téléphonie mobile permettant aux départements impliqués dans cette réforme d’identifier les paysans, avec l’usage des puces, a mis tout en œuvre pour que l’engrais soit rapproché des paysans. Dans ce sens, il est demandé aux sociétés privées de créer, au minimum, un point de vente dans chaque canton. Pour le ministre Agadazi, le gouvernement engage cette réforme pour satisfaire les demandes, surtout avec le souci de rapprocher les stocks des paysans de leur résidence. Les sociétés privées s’engagent ainsi de créer d’autres points de vente, de façon à avoir au moins 400 points de vente sur l’ensemble du territoire. Selon le ministre, derrière cette réforme, c’est la création d’emplois qui a été développée. Au nom du gouvernement, il a félicité les sociétés qui se sont manifestées et les banques qui accompagnent ces sociétés dans la satisfaction des besoins de consommation des engrais.

De son côté, le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion du Secteur privé, Mme Bernadette Legzim-Balouki, a rassuré les producteurs de l’accompagnement de ses services dans la recherche de marchés pour écouler les produits hors du Togo.

Le ministre de la Planification du développement, M. Kossi Assimaïdou, quant à lui, a félicité les producteurs pour tout ce qu’ils font pour le développement de l’agriculture,  qui reste un axe essentiel du plan national de développement.

Komla GOKATSE

 

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