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Elections législatives : Les observateurs de l’Union Africaine constatent le bon déroulement du scrutin

Matata Pognon (au centre) livre les résultats de l'observation
Elections législatives : Les observateurs de l’Union Africaine constatent le bon déroulement du scrutin

Tout comme leurs collègues de la mission de la CEDEAO, les observateurs électoraux envoyés par l’Union Africaine pour suivre le déroulement des élections législatives au Togo ont livré à la presse, vendredi 21 décembre, les résultats préliminaires de leur observation. Dans l’ensemble, ils estiment que ce scrutin s’est déroulé dans le calme avec toutefois un caractère atténué (écorché) par le boycott d’une frange de l’opposition (la C14).

La Mission d’Observation Electorale de l’Union Africaine (MOEUA) déployée au Togo lors du scrutin législatif du 20 décembre dernier, était composée de 30 membres venant de 19 pays membres. Elle a été conduite par M. Mapon Matata Ponyo, ancien Premier ministre de la République Démocratique du Congo. Ces observateurs se sont constitués en 13 équipes dont 3 ont effectué leur travail d’observation à Lomé et 10 à l’intérieur du pays, couvrant l’ensemble du territoire national.

Pour l’essentiel, l’évaluation du déroulement du vote a pris en compte l’ouverture des bureaux de vote, le matériel électoral, la participation des électeurs et surtout des femmes, le nombre du personnel électoral et des représentants des candidats dans les bureaux de vote, ainsi que la sécurisation de l’opération et le dépouillement après la clôture des bureaux de vote.

De tout ce qui précède, la MOEUA a « noté que le scrutin du 20 décembre 2018 en République togolaise s’est déroulé dans le calme, selon la feuille de route fixée par les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ». Elle relève toutefois que « le caractère inclusif du processus électoral a été atténué par le boycott d’une frange de l’opposition ».

Sur cette base, la Mission a formulé plusieurs recommandations à l’endroit du gouvernement, de la CENI, des acteurs politiques, de la société civile et de la communauté internationale, invitant chacune de ces institutions à continuer d’œuvrer dans le sens du dialogue permanent, du renforcement du climat de confiance et d’apaisement entre tous les acteurs et composantes de la société togolaise, de la recherche de la cohésion sociale, etc.

M.K.K

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