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Pour les réformes constitutionnelles dans la paix/ UNIR dans les rues de Lomé en soutien aux institutions de la République

les militants de UNIR au cours de la manifestation
Pour les réformes constitutionnelles dans la paix/ UNIR dans les rues de Lomé en soutien aux institutions de la République

Les militants et les militantes du parti politique Union pour la République (UNIR) se sont fortement mobilisés, par dizaines de milliers, ce mardi, dans les rues de Lomé, pour une grande marche républicaine et pacifique en soutien aux réformes initiées par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé. Partis de la plage, ils ont battu le pavé, à travers plusieurs artères de la ville avant de chuter à Tokoin Casablanca où l’ambiance était à son comble. Là, le parti a fait une déclaration dans laquelle il soutient le projet de loi sur la révision constitutionnelle introduit par le chef de l’Etat.

La démonstration était encore intacte, comme celle du 29 août dernier, ce mardi, dans les rues de Lomé où les militants du parti UNIR ont marché pour dire non à l’esprit de division, de haine, à l’extrémisme, au terrorisme politique et à ceux qui veulent délibérément bloquer le développement du pays. C’était donc une mobilisation pour la démocratie, pour la paix, la cohésion nationale mais aussi pour défendre les institutions de la République et soutenir le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, que les Togolais ont élu démocratiquement. Il s’agissait aussi pour eux, de rappeler à ceux qui l’ignorent, qu’ils sont aussi, le peuple au nom duquel certains prennent du plaisir à parler, ce peuple dont les représentants à l’Assemblée nationale sont majoritaires.

« Je marche pour UNIR, pour la non-violence, contre l’intolérance et d’intégrisme religieux au Togo », « Ensemble, préservons la paix », « Le pouvoir par les urnes et non par la rue », « Ensemble, œuvrons pour les réformes constitutionnelles », sont, entre autres inscriptions qu’on pouvait lire sur les pancartes.

Dans une déclaration du parti lue par la militante Lawson de Souza Raymonde, les militants ont rappelé qu’à leur dernière marche, ils avaient affiché leur ferme désapprobation des actes de violences et des appels à l’insurrection et lancé un appel invitant tous les acteurs politiques à la retenue, au dialogue et aux actions pacifiques permettant d’aller aux réformes sans heurts. Dans le sillage, le chef de l’Etat, fidèle à sa politique d’apaisement, a introduit à l’Assemblé nationale, un projet de loi de révision constitutionnelle visant, notamment la limitation des mandats des parlementaires et du président de la République, ainsi que l’introduction d’un mode de scrutin majoritaire à deux tours pour l’élection présidentielle curieusement, a-t-elle dit. Ce projet de loi qui renferme les principales préoccupations du peuple togolais auxquelles a adhéré l’opposition jusqu’au 19 août dernier, n’a pas recueilli l’assentiment de celle-ci. Malgré ces manœuvres, a poursuivi Mme Lawson de Souza, les institutions de la République, en l’occurrence l’Assemblée nationale, ont assumé leurs responsabilités. « Le peuple a demandé la limitation du mandat présidentiel, les députés UNIR l’ont voté. Le peuple a demandé le scrutin uninominal majoritaire à deux tours, les députés UNIR l’ont voté. Aussi, le projet de loi a été adopté à la majorité des deux tiers (2/3) des membres du parlement, concrétisant la volonté du parti UNIR d’aller au bout des réformes tant souhaitées par le peuple togolais », dit la déclaration. Le parti a réaffirmé son soutien au processus de révision constitutionnelle engagé par le chef de l’Etat et reste toutefois attaché au dialogue et à l’ouverture. Il prend à témoin la nation togolaise, ainsi que la communauté internationale sur les jeux politiciens des leaders de l’opposition et la guerre de leadership qui les préoccupe, au détriment du bien-être et des aspirations profondes du peuple.

Cyril EKPAWOU

Jules LEMOU

 


 

 

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