Le Collectif de l’opposition a manifesté pour le retour à la Constitution  du 14 octobre 1992

 Même son de cloche ce mardi, du côté de l’opposition dont les militants et militantes regroupés au sein d’un collectif de partis politiques composé du CAP 2015, du groupe des 6, de la santé du Peuple et du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) et du Parti National Panafricain (PNP), ont manifesté dans différents artères de Lomé pour un retour à la constitution de 1992.

La première journée des manifestations de rue du collectif des partis politiques de l’opposition, à savoir: le CAP 2015, le groupe des 6, la santé du Peuple et le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), a eu lieu hier, 20 Septembre à Lomé. Partis d’Attikoumé (Carrefour FUCEC) et de Bè-Gakpoto et encadré par les forces de sécurité,  ces partis politiques de l’opposition et leurs militants ainsi que les sympathisants ont sillonné quelques artères de la capitale et convergé vers le carrefour Déckon pour chuter au bas fond du Collège Saint Joseph, où un meeting populaire a été tenu.

Dans une déclaration liminaire lue par le porte-parole du Collectif de l’opposition, M. Antoine Folly, cette manifestation exige des réformes constitutionnelles et institutionnelles. Dans l’ensemble, ces partis politiques de l’opposition revendiquent le retour à la Constitution originelle du 14 octobre 1992. De même, ils demandent la révision du cadre électoral, ainsi que le « déverrouillage » des institutions de la République. Les responsables de partis politiques demandent l’adoption désormais? du scrutin uninominal à deux tours à l’élection présidentielle. Ils réclament aussi que le droit de vote soit étendu à la diaspora.

Par ailleurs, ils demandent la libération les prisonniers politiques au Togo et toutes les personnes détenues suite aux manifestations des 19 et 20 août dernier.

Soulignons que le Parti National Panafricain (PNP) a marché aussi ce mardi, pour la même cause, mais cette fois-ci,  à Agoè-Nyivé,  dont le point de chute a eu lieu au carrefour BKS. Les militants et militantes du PNP ont réclamé également le retour à la Constitution de 1992.

Cyril EKPAWOU

Jules LEMOU