Sécurité Routière

Sécurité routière : Le ministère du Commerce va en guerre contre la spéculation des prix de vente des casques sur le marché

Les agents expliquent ici, le bien-fondé d'uniformiser les prix des casques à un vendeur.
Sécurité routière : Le ministère du Commerce va en guerre contre la spéculation des prix de vente des casques sur le marché

Après une réunion technique avec les opérateurs économiques des engins à deux roues et casques, le 24 août 2023, dont les conclusions leur recommandaient le maintien des anciens prix, le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Consommation locale, Kodjo Adédzé, a effectué, ce jeudi 31 Août, une descente inopinée sur le terrain pour contrôler l’application des clauses de la réunion. Dans les lieux visités dans la capitale, tout semble aller dans les normes définies.

Un conducteur de taxi-moto explique aux agents, les difficultés éprouvées pour avoir les casques à l’ancien prix.

La descente inopinée de terrain effectuée,  dans les grands carrefours de la capitale, par le ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Consommation locale s’inscrit dans le cadre du contrôle de la spéculation sur les prix des casques à motos en cours dans les grandes villes du pays, surtout dans la capitale, Lomé.

En effet, selon le directeur général du Commerce, Talime Abé, le gouvernement togolais a initié l’Opération « Feux tricolores » qui permet de contrôler le respect des mesures de la sécurité routière, pour le bien-être des populations. L’une des mesures est le port obligatoire de casque pour les usagers des engins à deux roues. Son entrée en vigueur a occasionné une spéculation des prix de vente des casques sur le marché.

De son avis, les prix des casques variaient entre 5000FCFA et 35000FCFA, selon les qualités, mais avec la spéculation ces prix vont de 7000F à 40000FCFA, voire plus.  Pour remédier à cette situation, dit-il, le département du Commerce a tenu, le 24 août dernier, une réunion technique avec les opérateurs économiques du domaine, dont les conclusions leur recommandaient le maintien des anciens prix, ainsi que l’accompagnement à la vente d’une moto, de deux casques. Mais, force est de constater, selon lui, que la spéculation continue, mettant certains citoyens dans l’incapacité de respecter les mesures dictées par l’Etat.

Un policier verbalisant un conducteur de taxi-moto par défaut de casque du passager.

Ainsi, la sortie inopinée d’hier est intervenue pour vérifier l’application des clauses de la réunion du 24 août. Sur le terrain, après un tour des grands carrefours de la capitale, tout semble aller dans les normes définies, sauf chez certains détaillants qui ont finalement accepté le principe, après l’entretien sur place avec les agents dudit ministère. « Je suis passé par plusieurs points de vente de casques de motos à Lomé, mais les prix ont tellement grimpé, au point que, depuis avant-hier, il m’est difficile, voire impossible de travailler. Mais, Dieu merci qu’ici à Deckon, j’ai pu acquérir un casque à 5000FCFA comme avant, après le passage des agents du ministère du Commerce », s’est réjoui M. Yaovi Djondo, conducteur de taxi-moto. Ailleurs, par exemple au carrefour Limousine à Adidoadin, les anciens prix sont maintenus. C’est le cas du grossiste Joseph Ougouéké, qui au passage, a salué les mesures de sécurité routière prises par le gouvernement, pour le bien-être des populations.

A cet effet, M. Abé a rappelé à tous les usagers des engins à deux roues et vendeurs de casques que des contrôles s’effectuent sur l’ensemble du territoire national et que les contrevenants seront sévèrement sanctionnés, conformément à la réglementation en vigueur. « Après les contrôles pédagogiques, place maintenant aux contrôles de sanctions et de dissuasion contre le phénomène de la spéculation, pour faire respecter les mesures sécuritaires dictées par l’Etat. Nous en appelons ainsi à la vigilance des populations. Les dénonciations des pratiques anormales peuvent se faire, en appelant le numéro vert « 8585 », opérationnel 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 », a conclu le directeur général du Commerce.

Le port obligatoire de casque des usagers des engins à deux roues est effectif sur le terrain, d’après le constat des agents dudit ministère. Place maintenant aux autres mesures de sécurité routière qui vont dans l’intérêt des usagers, en particulier, et des populations, en général.

 

Vincent K. HOEDANOU

 

 

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