La nouvelle équipe dirigeante de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a pris fonction depuis le 25 avril. Pour sa première sortie officielle, elle a organisé une rencontre de prise de contact et d’échanges avec les Organisations de la Société Civile (OSC), avec l’idée de poser les bases franches de leur collaboration. Ceci, afin de résoudre au mieux les préoccupations des populations en matière des Droits de l’Homme.
La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a rencontré les Organisations de la Société Civile (OSC) afin de définir ensemble des modalités de leur collaboration. C’était également l’occasion de recueillir les attentes de ces partenaires qui vont alimenter son plan d’action, mais aussi de présenter les grandes orientations et innovations de la loi du 20 juin 2018 sur la Commission. Il a été aussi question de présenter les membres qui composent cette institution et de connaitre aussi ses différents partenaires.
Selon les premiers responsables de la CNDH, dans la nouvelle configuration de la Commission est constituée de 9 membres, tous permanents. En dehors des missions classiques qui sont la promotion et la protection des Droits de l’Homme, la loi du 20 juin 2018 a arrimé le mécanisme national de prévention de la torture au sein de la CNDH. Ceci, parce que le Togo, après avoir ratifié la convention contre la torture, a aussi ratifié son protocole facultatif.
« Nous avons donc rencontré nos partenaires, les OSC avec qui nous avons les mêmes missions, celles de promouvoir, protéger tout ce qui est droits de l’Homme dans notre pays», a expliqué Mme Nakpa Polo, présidente de la CNDH. Elle a ajouté que les droits de l’Homme sont un ensemble de prérogatives reconnues à toute personne en tant qu’être humain. La promotion et la protection qui permettent de se prémunir en amont contre leur violation nécessitent l’engagement de tous. « Il nous incombe donc, nous en tant qu’institution nationale des Droits de l’Homme, et des organisations de défenses, de veiller, à travers nos actions de tous les jours, à ce que le mode de protection, de promotion et de prévention des droits de l’homme soient conformes aux normes régionales et internationales », a-elle poursuivi. Elle a, de ce fait, rassuré tous ses partenaires de l’entière disponibilité de sa structure à œuvrer ensemble et sans relâche avec toutes les Organisations de Défense des Droits de l’Homme pour la réalisation de leurs objectifs communs. « S’il est incontestable que notre pays a fait d’énormes progrès dans le domaine des droits de l’homme, il est aussi vrai qu’il y a des défis à relever. C’est pourquoi je vous exhorte à une franche collaboration avec la Commission, afin de poursuivre l’amélioration de la situation des Droits de l’Homme dans notre pays », a-t-elle conclu.
Les échanges ont permis à la Commission de recueillir les attentes des ODDH. Elles sont relatives à l’application effective des sanctions contre les tortionnaires, ainsi qu’aux actions de sensibilisation, d’information et d’éducation aux Droits de l’Homme.
Yankolina M.TINGAENA
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