Environnement

Le Togo dispose désormais de son plan de lutte contre la dégradation des terres

Une forêt classée
Le Togo dispose désormais de son plan de lutte contre la dégradation des terres

Les acteurs de lutte pour la protection de l’environnement au Togo, se sont réunis ce jeudi, à  Lomé, pour procéder à l’adoption du document qui trace les directrices de préservation des terres, au plan national, à l’horizon 2030. Cet événement se situe dans   le cadre du Programme de Définition des Cibles nationales sur la Neutralité en matière de Dégradation des Terres (PDC/NDT).

Le document validé a trait à la cible des Objectifs de Développement Durables (ODD), notamment l’objectif 15, qui est relatif à la vie terrestre. Il s’agit d’un texte qui définit la vision ou l’objectif que le Togo se fixe, pour lutter efficacement, à l’horizon 2030, contre la dégradation des terres, l’une des principales causes des changements climatiques. Le document en question a pour but de réduire la dégradation des terres. Le texte validé repose essentiellement sur des  principes, selon le consultant Dr Kossi Adjonou, enseignant-chercheur à l’Université de Lomé (UL). Il s’agit de restaurer les terres dégradées. Il  prévoit en détail l’effort qu’il faut faire pour préserver d’autres terres de la dégradation.  « Avec ce texte, le Togo va essayer de restaurer 80% des terres dégradées et faire l’effort de ramener au 1/3 la productivité des sols qui évoluent dans une tendance négative »,  a-t-il précisé.

Le secrétaire général du ministère de l’Environnement et des Ressources forestières, M. Sama Boundjouw qui a rappelé que l’initiative de mettre en place ce document a été lancée le 24 mars dernier. Par ce lancement, a-t-il précisé, le Togo s’est pleinement engagé dans le processus de la définition des cibles nationales sur la neutralité en matière de dégradation des terres. « La simple définition des cibles propres à la Neutralité et Dégradation des Terres ne saurait être une fin en soi,  car leur définition est une chose et leur atteinte en est en une autre », a-t-il souligné. C’est pourquoi, il a laissé entendre qu’après cette étape, il est crucial de mettre en œuvre des projets transformatifs sur le terrain, afin d’éviter le lourd tribut que payent les populations surtout rurales qui tient l’essentiel de leur revenu de petites exploitations agricoles.

« Dès à présent, entreprendre des actions pour arrêter et inverser la tendance de dégradation des terres ne sera que salutaire pour le Togo », a affirmé  M. Sama Boundjouw,  qui a rassuré que le pays est sur la bonne voie. Il a aussi fait savoir que le projet dans sa mise ne œuvre a associé les acteurs à la base pour lui donner toutes les chances de réussir, avant de conclure que  « les cibles et leurs mesures à valider deviendront des lignes directrices pour tout acteur impliqué dans la lutte contre la dégradation des terres au Togo durant les douze prochaines années ».

Cyril EKPAWOU

 

 

 

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