La cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbé, a échangé, le 8 Septembre 2022, à la Primature, avec une délégation de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP), conduite par son président Rémy Ngoy Lumbu. Au terme de sa mission de promotion des droits de l’Homme menée, du 2 au 6 octobre 2022, dans le pays, la Commission est allée faire le point de la situation avec le Premier ministre. La mission juge le bilan global tout à fait positif et espère vivement que les recommandations qui seront faites en ce sens, contribueront à consolider les acquis en matière des droits de l’Homme et améliorer la situation globale au Togo.
La Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) a mené, du 2 au 6 octobre derniers au Togo, une mission de promotion des droits de l’Homme. Au terme de la mission, ladite commission, conduite par son président, M. Rémy Ngoy Lumbu, était hier, chez le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, pour lui faire le point de la situation. Egalement commissaire en charge de la situation générale des droits de l’Homme en République du Togo, M. Lumbu a déclaré à sa sortie d’audience, être venu « partager avec Mme le Premier ministre, les éléments préliminaires des observations faites. La première grande observation, c’est que le Togo d’hier est en matière des droits de l’homme différent du Togo d’aujourd’hui. Il y a beaucoup d’éléments positifs qui témoignent de beaucoup d’efforts du gouvernement conduit sous le leadership du président de la République ». Selon lui, beaucoup de lois ont été votées, conformément, à la charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, pour garantir un certain nombre de droits civils et politiques, économiques et socio-culturels au peuple togolais. D’autres éléments positifs qui concourent à la mise en œuvre des droits économiques sociaux et culturels ont été aussi notés sur le projet industriel PIA à Adétikopé, a souligné M. Lumbu. « Nous avons vu que c’est un projet structurant qui peut générer beaucoup d’emplois et avoir un impact sur la vie des Togolais par la transformation des produits locaux », a-t-il soutenu.
Les discussions avec le Premier ministre ont porté, également, sur les évolutions institutionnelles constatées dans le pays. La mission a aussi apprécié les efforts consentis dans plusieurs autres secteurs notamment l’éducation, la justice et l’amélioration de l’accès aux services publics, grâce à la digitalisation des services de l’administration, ainsi que dans bien d’autres domaines. Le bilan est tout à fait positif et nous partons satisfaits, s’est réjoui le commissaire des droits de l’Homme.
Lumbu a, en ce sens, félicité les autorités togolaises, mais il a relevé qu’il existe encore des domaines de préoccupations sur lesquelles la mission souhaite que le gouvernement planche, pour améliorer la situation globale en matière des droits de l’Homme. « Mme le Premier ministre nous a promis que le gouvernement y travaillera pour qu’à la prochaine mission, nous trouvions un tableau satisfaisant », a indiqué M. Lumbu, qui a aussi souhaité qu’un plan de suivi soit élaboré, pour la mise en œuvre des recommandations qui seront formulées dans le cadre de cette mission qui s’achève.
La Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples est un organe principal en charge de la promotion des droits de l’Homme. De coutume, sa mission consiste à visiter les pays, en vue de faire une évaluation de la situation globale des droits de l’Homme, au travers des enquêtes sur le terrain et des dialogues avec les institutions gouvernementales et en faire des recommandations, pour l’amélioration de la situation générale des droits de l’Homme. La dernière mission de la Commission au Togo date de 2012.
Patouani BATCHAMLA
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