L’année 2021 a été déclarée année de la culture de la sûreté par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) en vue d’encourager le secteur à penser et à agir en fonction de la sûreté, tout en sensibilisant les acteurs sur les questions de sûreté dans les activités de l’aviation. Vendredi 29 octobre 2021 à Lomé, le directeur de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) col. Gnama Latta Dokissime, a appelé, à travers une rencontre de sensibilisation, les différents acteurs de la plateforme aéroportuaire à promouvoir une culture de la sûreté efficace et pérenne, en tant que valeur fondamentale.
Le transport aérien est sans cesse confronté à de nombreuses menaces, souvent de nature terroriste et criminelle. Aussi, la protection des passagers, des membres d’équipage, du public au sol, des aéronefs et des installations aéroportuaires contre toutes ces formes de menaces, exige-telle une vigilance permanente de toutes les entités impliquées dans la mise en œuvre des mesures de sûreté et une meilleure coordination entre ces différents acteurs. A ce titre, le directeur général de l’ANAC a appelé ces différents acteurs à leur responsabilité. Celle de mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour réaliser les objectifs fixés par les autorités togolaises qui veulent ériger l’aéroport de Lomé en un hub dans la sous-région, en misant sur la sécurité et la sûreté. Ces responsables devront donc procéder à la fois, par une meilleure coordination des actions des différents services intervenant sur l’aéroport, en matière de sûreté, ainsi que par l’élimination des actes et comportements répréhensibles. « Nous avons toujours œuvré pour la mise en place de systèmes, d’équipements et de matériels de sûreté adaptés à l’évolution des menaces et de la technologie. Nous avons opté pour des formations spécialisées du personnel, la mise en place d’une politique de communication et de sensibilisation visant à créer la culture de sûreté, le management par la qualité, avec pour objectif la certification de l’activité de sûreté, la sensibilisation des usagers de l’aéroport et du public pour une contribution active dans la lutte contre les actes illicites et une appropriation, par ceux-ci, de la culture de sûreté dans l’optique de la concrétisation de la vision des plus hautes autorités togolaises, celle de faire figurer l’Aéroport International Gnassingbé Eyadéma parmi les aéroports de référence en Afrique, en matière de sûreté et de sécurité », a expliqué le colonel.
Il a fait remarquer qu’en jetant un regard rétrospectif, l’année 2020 a été marquée par des difficultés sans précédent pour le secteur aéronautique. Les effets de la pandémie de COVID-19 se sont faits sentir pendant longtemps sur l’ensemble de l’aviation. « Toutefois, malgré ces difficultés, le secteur aéronautique se doit de garantir la sûreté de tous ses grands partenaires, de ses avoirs et de ce qu’il transporte. Alors que le secteur de l’aviation se relève encore des conséquences de la COVID-19, c’est une chance énorme, mais aussi un défi majeur, que d’aider à protéger les passagers, les équipages, le personnel. Nous comptons sur le soutien de toutes les bonnes volontés et l’adhésion des usagers pour relever les défis de la sûreté de l’aviation civile ». Il a insisté sur l’urgence pour chaque acteur de mener des actions visant à garantir la sécurité de tous et de chacun.
Yankolina M. TINGAENA
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