Investissement Infrastructures

La directrice des opérations de la Banque Mondiale pour le Togo visite les réalisations du projet Waca ResIP à Aného

Sur une digue, la Directrice reçoit des explications sur la construction des ouvrages et leurs rôles.
La directrice des opérations de la Banque Mondiale pour le Togo visite les réalisations du projet Waca ResIP à Aného

Arrivée mercredi 19 juillet 2023, à Lomé, dans le cadre d’une visite de travail, la Directrice des opérations de la Banque Mondiale pour le Togo, Mme Marie-Chantal Uwanyiligira, s’est rendue vendredi 21 juillet, à Aného, précisément dans la commune des Lacs 1, pour constater de visu, les défis de l’érosion côtière au Togo et voir les réalisations du Projet d’investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest (Waca ResIP) pour lutter contre cette érosion. Sur le terrain, elle s’est dite émue et satisfaite desdites réalisations qui participent à la réduction de la vulnérabilité des populations, sur fond de témoignages des bénéficiaires.

La visite de terrain, effectuée le 21 juillet 2023, à Aného, dans la commune des Lacs 1, par la Directrice des opérations de la Banque Mondiale pour le Togo, Mme Marie-Chantal Uwanyiligira, s’inscrit dans le cadre d’une visite de travail qu’elle a effectuée au Togo, de mercredi à samedi. Accueillie à l’entrée de la mairie de la Commune des Lacs par les autorités locales de la préfecture, elle a reçu la bienvenue des populations, à travers une cérémonie de libation et une prestation folklorique du groupe « Acoudamoupa », avant de se rendre dans la salle de réunion, où elle a échangé avec les autorités locales, ainsi que des bénéficiaires des actions du Projet d’Investissement de Résilience des Zones côtières en Afrique de l’Ouest (Waca ResiIP) sur les réalisations de ce projet, qui participe à la réduction de la vulnérabilité des populations.

La réunion avec les autorités et bénéficiaires

Les réalisations du projet Waca ResIP dans le milieu

Selon les explications du Coordinateur national du projet Waca ResIP, Dr. Assimiou Adou Rahim Alimi, les travaux de protection de la zone côtière de la préfecture des Lacs ont été officiellement lancés par le Premier ministre, Mme Victoire Tomègah-Dogbé, le 03 novembre 2022 à Aného. Ils ont normalement évolué jusqu’à finir, même avant le délai défini. Ces travaux ont consisté à la réhabilitation de 6 épis existants à Aného, au prolongement du brise-lames d’Aného, à la mise en place d’une digue de sable, au rechargement en sable des casiers délimités par les épis, à la construction des infrastructures récréatives et touristiques, toujours à Aného. A  Agbodrafo, 7 épis neufs ont été construits avec rechargement des casiers. Dans ces deux lieux et dans d’autres localités de la préfecture, Waca ResIP a financé la création des activités génératrices de revenus, dans la perspective de lutter contre la pauvreté. Avant de visiter ces ouvrages construits pour contrer l’érosion côtière, Mme Marie-Chantal Uwanyiligira, a eu une réunion d’échanges avec les autorités locales et les bénéficiaires du projet.

L’un des épis posés

Le projet Waca ResIP  et ses apports dans le milieu

A l’entame de la rencontre, le maire de la Commune des Lacs 1, M. Alexis Aquéréburu, a exprimé la joie que lui procurent les réalisations de Waca ResIp dans la préfecture des Lacs, en général, et dans sa Commune, en particulier. « Waca ResIP a changé la préfecture et la vie des habitants, à travers des emplois offerts aux gens, la solution à l’érosion côtière, le financement des projets connexes dans divers domaines tels que l’assainissement, la maraîchage, l’économie, etc. Waca ResIP est un projet à trois volets, à savoir, la lutte contre l’érosion côtière, la lutte contre la pauvreté et la construction d’infrastructures sociales. Le développement doit aller à la rencontre des populations, et arrimer les villes secondaires par les villes principales. C’est ça le développement partagé que Waca ResIP nous a apporté », a-t-il déclaré en substance.

Quant aux bénéficiaires des actions de Waca ResIP, ils ont exprimé leur satisfécit par des témoignages vivants. « Outre l’aménagement de la côte, nous avons bénéficié de la réhabilitation d’un terrain de sport qui sera bientôt équipé de lampadaires solaires. Merci à la Banque mondiale, merci à Waca ResIP », a reconnu Mme. Adjo Wentakouba Tassou, professeur au collège Saints Pierre et Paul de la ville d’Aného. « Waca ResIP a restauré, pour nous, 283 mangroves et nous bénéficions aussi de lui des mesures d’accompagnement dans l’exécution de nos travaux », a souligné M. Akpé Anani Wilson, Directeur de l’ONG AVOTODE, après avoir longtemps appuyé les propos du maire Aquéréburu.

Pour M. Ayayi Hunlédé, secrétaire général du Comité de Développement à la Base de la préfecture, « la venue de Waca ResIP dans les Lacs est un cadeau du ciel, à travers lequel, nous avons bénéficié des aires de jeux, ainsi que des lampadaires solaires ».

« Le projet Waca ResIP participe vraiment à la réduction de la vulnérabilité… »

Après ces témoignages, Mme Marie-Chantal Uwanyiligira, a remercié les autorités locales, « Boscalis International », l’entreprise hollandaise qui a exécuté les travaux, ainsi que tous les acteurs qui ont œuvré à leur réalisation, avant d’exprimer sa satisfaction globale sur l’ensemble des ouvrages réalisés. « Je suis absolument satisfaite à l’écoute des témoignages. Le projet Waca ResIP participe vraiment à la réduction de la vulnérabilité des populations, de par les actions faites pour contrer l’érosion côtière, réduire la pauvreté des populations, à travers des sous-projets connexes et leurs impacts dans la vie des bénéficiaires. Quand j’ai écouté des femmes dire que grâce à ces projets connexes, elles arrivent à subvenir aux besoins de leurs enfants, à supporter leurs frais de scolarité, je suis très émue. Quand j’aurai besoin de motivation dans l’exercice de mes prérogatives, je reviendrai ici au Togo pour voir ce que Waca ResIP a fait », a-t-elle déclaré.

Auparavant, la Directrice des opérations de la Banque Mondiale pour le Togo a visité la forêt urbaine de la Commune des Lacs 1, où elle a planté un arbre du nom de « cola gigantéa », originaire de l’Afrique de l’ouest, détenant des propriétés antimicrobiennes et inflammatoires.

Vincent K. HOEDANOU

 

 

 

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