Agriculture

Financement du MIFA : Le Fonds Khalifa des Emirats Arabes Unis octroie 10 milliards FCFA au Togo

Photo de famille des acteurs de ses signatures avec le président Faure Gnassingbé
Financement du MIFA : Le Fonds Khalifa des Emirats Arabes Unis octroie 10 milliards FCFA au Togo

Le gouvernement togolais et le Fonds Khalifa pour le développement de l’entreprise installé aux Emirats Arabes Unis ont signé, mardi 16 juillet, à la présidence de la République, une convention de financement des chaînes de valeur agricoles, à travers le Mécanisme Incitatif de Financement Agricole, fondé sur le partage de risque, société anonyme (MIFA SA). Un exercice similaire, était dédié au  secteur de l’énergie C’était au cours d’une cérémonie, en présence du chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé.

Les documents de cette convention ont été paraphés, d’une part, par le ministre Atara Bataka de l’Agriculture et de la production halieutique et le président duFonds Khalifa, M. Hussein Jassen Al Nowais. Elle porte sur un montant de 15 millions de dollars soit 10 millions de FCFA sur cinq ans. D’autre part, le ministre Ably-Bidamon, en charge de l’Energie et M. Hussein Jassen Al Nowais.

Le patronduFonds Khalifa a décliné  quelques impacts du MIFA, qui entend financer 4 000 agripreneurs (promoteurs d’entreprises agricoles) répartis comme sur tout le territoire togolais, avec une possibilité de création  d’emplois directs  projetés à 15 000.

Le chef de l’Etat a lancé, le 25 juin 2018, le Mécanisme incitatif de financement agricole, basé sur le partage de risque. Ce mécanisme, a rappelé le ministre Bataka, facilite la structuration des producteurs et leur accès au financement. Selon lui, la ligne de financement qui vient d’être obtenue du Fonds Khalifa, « va permettre de financer de très petites entreprises et des entreprises de taille moyenne, pour les amener à développer des emplois et améliorer les revenus des populations ».

L’innovation, a-t-il détaillé, « c’est le financement par grappes, majoritairement ancré dans le milieu rural autour des femmes, qui doivent être bénéficiaires d’un appui de 40% de cette ligne de financement.

Pour assurer le maximum de financement au secteur agricole, MIFA change également les règles du jeu. En effet, plutôt que l’Etat ne mette des lignes de crédit à la disposition des banques pour l’octroi de crédit au producteur, MIFA a une intervention globale en identifiant tous les acteurs de la chaine de valeur ainsi que les difficultés qui empêchent le secteur financier d’octroyer des prêts.

 

Martial Kokou KATAKA

 

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