Coopération

En fin de mission l’ambassadeur de France Marc Vizy fait ses adieux au chef de l’Etat 

Le chef de l'Etat Faure Essozimna Gnassingbé(à droite) lors de son entretien avec le diplomate Marc Vizy
En fin de mission l’ambassadeur de France Marc Vizy fait ses adieux au chef de l’Etat 

Le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu en audience lundi, l’ambassadeur de France au Togo, M. Marc Vizy. En fin de mission, après trois ans d’exercice au  Togo, il est allé faire ses adieux au président de la République. Le diplomate français a saisi l’occasion pour échanger avec le chef de l’Etat sur la coopération bilatérale dans plusieurs domaines de développement notamment la sécurité, la santé, l’éducation, l’énergie et l’eau. M. Marc Vizy quitte Lomé pour le Benin voisin où il va poursuivre sa carrière diplomatique.

Au sortir de l’entrevue avec le chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé, lundi à la présidence de la République, l’ambassadeur de France, M. Marc Vizy a confié qu’après trois années de fonction au Togo, il était de bon ton d’aller faire ses adieux au premier responsable du pays, pour l’attention particulière qui lui a été accordée durant sa mission. « Je quitte le Togo pour poursuivre mes fonctions d’ambassadeur dans le pays voisin au Bénin et comme il se doit, je suis venu remercier le président de la République pour son accueil durant les trois années de travail, je le crois fructueux, passées ici », a-t-il déclaré. M. Marc Vizy a dit avoir également échangé avec le président Faure sur la coopération entre la France et le Togo dans plusieurs domaines de développement ainsi que sur les situations politique et de la sécurité.

Un partenariat diversifié au service du développement

« Nous avons parlé de la coopération et du partenariat si fort entre nos deux pays, qui  s’exprime dans de nombreux domaines de développement sur le terrain. La France et le Togo font ensemble beaucoup en matière d’eau, d’éducation, de la santé et de l’énergie. Et cela, je crois que le chef de l’Etat est satisfait de cette coopération. Nous avons, bien sûr, évoqué la situation politique. Le président, je crois, a conscience que le pays est apaisé, mais qu’il convient de maintenir un dialogue avec toutes les forces politiques, c’est important. Nous avons abordé la situation dans la région et les questions de sécurité, très préoccupantes que le président suit de très près avec ses homologues de la CEDEAO. Nous avons aussi échangé sur l’ensemble des situations particulières dans les Etats voisins, bien sûr au Mali en ce moment, où il semble que la voix du Togo mérité d’être entendu ».

L’ambassadeur de France, en fin de mission, a dit avoir gardé de très bons souvenirs pour le Togo. « Les Togolais m’ont bien accueilli. Je garderai, comme souvenir, les visages des femmes à l’intérieur du Togo, lorsqu’elles voient l’eau propre couler des forages que la France a réalisés avec le Togo ensemble et qui les libèrent de la corvée d’eau. Je pense que ces visages épanouis de femmes, qui se rendent compte qu’elles vont pouvoir donner de l’eau propre à leurs enfants, est l’image la plus satisfaisante de la mission que nous avons menée ici. Je dis bien qu’il s’agit d’un partenariat qui contribue au développement et qui apporte cette forme de libération dans le domaine de l’eau, de la santé de l’éducation, etc. », a-t-il indiqué.

Un « …petit  rappel…nécessaire en toute amitié »

M. Marc Vizy a saisi l’occasion pour faire un rappel nécessaire, en toute amitié, à une certaine presse togolaise. « J’ai fait l’objet parfois d’attaques de la presse togolaise, parce que j’ai décidé de ne pas calomnié mon pays. Quand on dit n’importe quoi et on invente des histoires sur mon pays et ses représentants ou dirigeants, j’ai le courage de réagir. Je le fait, parce que je suis très attaché à la liberté de la presse. Je sais que la majorité des journalistes y contribuent dans ce pays. La France y contribue avec le programme ProFOMED que beaucoup d’entre vous connaissent. Les journalistes togolais sont, dans la majorité, de très bons professionnels. Mais pour ceux qui confondent liberté de la presse et droit de diffamation, je pense que le petit rappel est nécessaire en toute amitié », a-t-il conclu.

Clémentine PANASSA

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