Enseignement supérieur

Un document de la liste des métiers prioritaires présents et d’avenir en cours de validation

Le ministre Ihou Watéba (2eme de la droite) ouvre les travaux de la rencontre.
Un document de la liste des métiers prioritaires présents et d’avenir en cours de validation

Un atelier de validation de la liste des métiers prioritaires présents et des métiers prioritaires d’avenir a ouvert ses travaux, le 28 novembre 2022, à l’EAMAU, à Lomé. Organisée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, cette rencontre permettra d’amender et de valider la liste desdits métiers eu égard aux grandes tendances en matière d’emploi. Cette rencontre a été présidée par le ministre de tutelle, Pr Ihou Watéba, en présence des acteurs de l’enseignement supérieur et des représentants des différentes institutions.

Les participants au cours des travaux.

Le gouvernement a élaboré, au cours de ces dernières années, différents documents politiques, dont le plus récent est la feuille de route gouvernementale 2025. Dans cette feuille de route, chaque ministère a la charge d’exécuter certaines activités pour la bonne marche de son secteur. Ainsi, la contribution attendue du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour la réussite de ce plan stratégique est d’offrir une formation accessible au plus grand nombre et en adéquation avec le marché du travail.

Dans cette optique, le gouvernement a dédié à ce département le projet stratégique N°11 intitulé : « La revue de la politique d’orientation et de promotion de la formation professionnelle vers les métiers prioritaires ». A cet effet, le ministère a entrepris la réalisation d’une série d’actions, dont la réalisation de l’état des lieux des établissements privés d’enseignement supérieur, la réforme des curricula de formation, l’établissement d’un diagnostic d’efficacité de la formation professionnelle, etc. L’objectif visé par cette réforme est de faire bénéficier d’ici 2025, 2000 à 2500 apprenants des formations professionnelles, avec un taux d’insertion de plus de 80 % dans le marché du travail, des emplois stables ou de longues durées. C’est dans cet ordre d’idée qu’il a été recommandé au point dix des actions prioritaires, la mise en place d’un projet opérationnel intitulé : « Validation du schéma de déploiement des formations aux métiers prioritaires présents et aux métiers prioritaires d’avenir » au titre de l’exécution du projet stratégique N° 11. Par la suite, le ministère a élaboré un document de méthodologie de définition des métiers prioritaires. C’est dans le but de faire connaitre la liste de ces métiers prioritaires présents et d’avenir que se tient, depuis hier à Lomé, un atelier de validation de ladite liste. Il s’agit au cours de cette rencontre, qui va durer trois jours, d’amender, de classer et de valider, définitivement, la liste de ces métiers prioritaires.

Selon les organisateurs, on remarque que dans l’enseignement ou dans les écoles de formation professionnelle, il y’a une inadéquation entre l’offre de formation et les besoins exprimés sur le marché de l’emploi. Le Togo dans sa feuille de route gouvernementale a opté, désormais, de former les apprenants dans les filières où le besoin se fait sentir, avec de fortes chances d’emploi. « Il fallait réfléchir sur un schéma de déploiement des formations conduisant aux métiers prioritaires. Donc, il est important que tous les secteurs se réunissent pour partager les expériences, les idées et identifier chacun dans son domaine des curricula de formation, afin que ces métiers puissent être divulgués. Ceci, pour régler le problème de chômage et de sous-emploi », ont-ils souligné.

A cette occasion, le ministre de l’Enseignement supérieur, Pr Ihou Watéba, a souligné qu’il s’agit aujourd’hui, de soutenir la croissance économique, induire la création de richesse et réduire la pauvreté. Pour lui, les métiers d’avenir sont : les mines et énergie, la santé, l’agriculture et l’agroalimentaire, le digital, etc. A cet effet, il a exhorté les participants à faire des suggestions constructives, afin de doter, définitivement, le Togo d’un document stratégique des métiers prioritaires et d’avenir.

Gisèle SONHAYE-NAPO-KOURA

 

 

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