CINEMA

Les acteurs de l’industrie cinematographique et audiovisuelle s’approprient le contenu du Code du cinéma

M. Essohanam Koutom (milieu) donne des informations sur le code du cinéma et de l'image animée. A sa gauche M. Marcelin Bossou
Les acteurs de l’industrie cinematographique et audiovisuelle s’approprient le contenu du Code du cinéma

Le Conseil National des Producteurs Audiovisuels (CONPA) en collaboration avec d’autres corporations du secteur du cinéma, a organisé, samedi 28 janvier 2023, à Lomé, une séance de sensibilisation et d’échange sur le Fonds National de Soutien à l’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle (FONSICA) ainsi que le Centre National du Cinéma et l’Image Animée (CNCIA). Les acteurs du cinéma et de l’audiovisuels conviés à la rencontre ont été informés sur les dispositions du code du cinéma et de l’audiovisuel, les sources et les conditions de financement du fonds que le gouvernement compte mettre à leur disposition.

Vue partielle des participants.

Le gouvernement, dans la dynamique de ses actions visant à réorganiser le secteur du cinéma et de l’audiovisuel, afin d’en faire un véritable levier de développement économique, a doté, en septembre 2021, ce secteur d’un code, suivi récemment de deux décrets de projets créant le Fonds National de Soutien à l’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle (FONSICA) et le Centre National du Cinéma et l’Image Animée (CNCIA). Dans l’optique de faire connaitre ces décisions juridiques et leurs contenus, le Conseil National des producteurs Audiovisuels a initié, samedi dernier à Lomé, une rencontre à l’intention des cinéastes, producteurs, comédiens, techniciens etc. Les parties prenantes ont été entretenues sur Ce code, ses fondements et mesures d’application, les dispositions pour la création du CNCIA, en remplacement de la Direction nationale de la cinématographie actuelle, les conditions de financement du FONSIA.  Les participants ont été également informés sur le contexte qui a précédé la loi, la politique culturelle du pays, le plan stratégique 2014-2028 pour cinéma, les sources de financement, etc.

A l’occasion, M. Essohanam Koutom, directeur national de la cinématographique, a salué ces démarches juridiques des autorités togolaises en faveur du secteur de cinéma. Pour lui, il était important de porter à la connaissance du public cinéaste la disponibilité de ces textes, qui répondent à la volonté du gouvernement de rendre plus professionnelle le métier du cinéma et de permettre aux acteurs de ce monde de vivre pleinement de leur art.  De l’avis de M. Koutom l’opérationnalisation des projets FONSICA et CNCIA permettront, non seulement de relancer véritablement le cinéma togolais, mais aussi, de soutenir financièrement les acteurs du cinéma. « La loi sur le cinéma et l’image animée prévoit que d’ici peu, le Togo va disposer d’une cinémathèque (structure pour la gestion des productions nationale) ainsi qu’un registre public pour l’enregistrement des producteurs et de leurs œuvres », a-t-il confié.

De son côté, le président du Conseil National des Producteurs Audiovisuels (CONPA), M. Marcelin Bossou, a signalé que depuis quelques années, le cinéma togolais a connu des émergences au plan international et culturel et il est de bon ton que ce secteur d’activité soit désormais régi par une loi et de nouvelles institutions en vue d’une meilleure organisation des acteurs de ce métier porteur pour l’économie nationale. « Nous rencontrons beaucoup de difficultés dans nos services. Quand l’art n’est pas réglementé, chacun fait ce qu’il veut. Le grand défi est le problème de financement. En tant que réalisateurs, techniciens et cinéastes, on ne peut que se réjouir pour cette loi qui nous protège, rassure nos partenaires et nous permet de mieux collaborer à l’international. C’est un plus pour valoriser nos films, mœurs et notre culture », a-t-il laissé entendre.

Clémentine PANASSA.

 

 

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