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La 6e édition de la Semaine Nationale du Cinéma Togolais lancée

Les officiels et acteurs culturels à l'ouverture de la Semaine du Cinéma Togolais
La 6e édition de la Semaine Nationale du Cinéma Togolais lancée

La Semaine Nationale du Cinéma Togolais a été ouverte ce 6 septembre 2022, à Canal Olympia Godopé à Lomé pour le compte de la 6e édition, placée sous le thème : « Soutien à la création et à la production cinématographique et audiovisuelle au Togo ». Aux activités festives de ce rendez-vous du 7e art, il est prévu plusieurs projections de films et un concours doté de prix. La cérémonie de lancement a été présidée par le ministre de la Culture et du Tourisme, M. Kossi Gbényo Lamadokou, en présence du Directeur National de la Cinématographie, M. Denis Koutom, et des invités.

Personnalités, cinéphiles, acteurs culturels et autres sont conviés à la célébration du cinéma togolais du 6 au 10 septembre à Lomé. En effet, lancée le vendredi 26 août 2022, au Palais des Congrès de Kara, la Semaine Nationale du Cinéma Togolais a débuté hier à Lomé par une cérémonie d’ouverture.

C’est le ministre de la Culture et du Tourisme Dr Kossi Gbényo Lamadokou qui a présidé cette cérémonie. Selon lui, le thème de cette 6e édition, “Soutien à la création et à la production de l’industrie cinématographique et audiovisuelle au Togo“, s’inscrit dans la volonté du gouvernement de faire de la culture, un levier important dans la création d’une offre touristique de loisirs.

« Pour rappel, depuis le 29 septembre 2021, le gouvernement, sous le leadership éclairé de Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, président de la République, a insufflé un nouveau dynamisme au secteur cinématographique togolais avec la promulgation de la loi portant Code du cinéma et de l’image animée. Cette loi qui est désormais le vade-mecum de l’industrie cinématographique et audiovisuelle, nous impose de mettre en œuvre certaines actions et je peux vous rassurer que plusieurs décrets d’application sont en cours de préparation pour opérationnaliser tout le dispositif nécessaire à sa mise en application, dont entre autres, ceux relatifs à la mise en place du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNCIA) et du Fonds de soutien à l’industrie cinématographique et audiovisuel (FoNSICA) », a souligné le ministre Lamadokou. A cet égard, il a lancé une invitation à tous les cinéastes togolais, tant professionnels qu’amateurs, à oser s’investir comme de véritables entrepreneurs culturels, afin de bénéficier du cadre favorable et des conditions incitatrices que le gouvernement est en train de mettre en place.

Une édition spéciale à plus d’un titre

l’actrice Eustache Kamouna (1er à droite) chante pour la promotion du cinéma togolais

Dans son intervention de circonstance, le directeur national de la Cinématographie, M. Denis Koutom a affirmé que la présente édition est significative à plus d’un titre. Elle l’est, parce que c’est la toute première fois que le lancement de ce prestigieux évènement a été fait à l’intérieur du pays, notamment à Kara, il y a une semaine. Elle est aussi particulière, parce que pour la première fois, les acteurs de toutes les régions du pays se sont retrouvés autour des ateliers de formation. « Nous avons pu, en effet, regrouper à Kara et à Kpalimé, 33 scénaristes venus des régions des Savanes, de la Kara, de la Centrale et des plateaux sur le thème de “l’Importance de l’écriture scénaristique dans la fabrication d’un film”, du 26 au 30 août dernier. Pendant la même période, 15 acteurs du cinéma de la région Maritime et du Grand Lomé, se sont rencontrés à Lomé pour échanger sur le thème de “la critique du cinéma”.  Au total, quarante-huit (48) jeunes acteurs ont vu leurs capacités renforcées pendant cinq jours ». Il est prévu aussi un concours, un aspect compétitif, afin d’encourager les jeunes réalisateurs à tendre vers l’excellence, dans un esprit de challenge positif.

Plusieurs à l’affiche pour approcher le cinéma des cinéphiles

Le directeur National de la Cinématographie n’a pas manqué aussi d’exprimer sa gratitude au ministère, pour tout ce qui se fait en faveur de la promotion du cinéma togolais. Il a présenté le programme de cette fête du 7e art  qui a inscrit à son menu un concours national de films, une première dans l’organisation de cet événement. Il y aura des projections de films à Lomé et à l’intérieur du pays, des films fictions, courts et longs métrages, des documentaires et des séries à Canal Olympia Godopé. Il est prévu aussi un mini marché et des projections de films en hors compétition à Lomé et dans les autres régions du pays. Ceci, pour non seulement à approcher le cinéma des cinéphiles du Togo profond, mais aussi susciter l’émulation et encourager les jeunes talents à mieux faire. Parmi les films hors compétition et en compétition, on peut citer des titres tels que : «Nududu», «Centre au Secours», «Stop», «Ai-je choisi ?», «Derniers survivants», «Quand je serai grand», «Il est temps», «Le champ des oubliés», «L’ennemi n’est pas loin», «Le cri du silence»

Enfin, M. Koutom a rappelé la perspective du ministère de tutelle, celles de transformer la Semaine Nationale du Cinéma Togolais, dès la prochaine édition, en un véritable Festival International du Film du Togo. Cette transformation nous permettra incontestablement de nous ouvrir au reste du monde et de bénéficier de divers partenariats, tant publics que privés ».

Notons que le film inaugural, projeté juste après l’ouverture, est le film de fiction « Parfois le destin » de la réalisatrice Anité Gbouhi. C’est un film qui prône la paix, le vivre ensemble, qui invite à la persévérance malgré les vicissitudes de la vie, à faire toujours le bien. Car, un bienfait n’est jamais perdu.

Dorothée BROOHM

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