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Le Président de la République a pris part aux travaux par visioconférence de la 14e session extraordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA

Le chef d l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé au cours des échanges avec ses pairs
Le Président de la République a pris part aux travaux par visioconférence de la 14e session extraordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA

Le chef d l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé a pris part, par visioconférence,  le 6 décembre,  à la 14è session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine qui s’est tenu à Johannesburg ce 06 décembre 2020 autour du programme-phare «Faire taire les armes ». Déjà la veille une autre session consacrée au démarrage effectif de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) a connu une participation active du président de République.

Dans un discours du Chef de l’Etat délivré à cette occasion par la Ministre des Armées, Mme Marguerite Gnakadè, les remarquables mécanismes qui contribuent à lutter contre les violences et conflits sur le continent ont été présentés, avec des orientations  pour la réalisation des ambitions  du continent conformément à l’Agenda 2063 l’Afrique dans un cadre pacifique, stable et sûr.

A cet effet, le Togo tout comme d’autres pays a adhéré aux instruments multilatéraux consacrés au désarmement et à la non-prolifération des armes et la mise en place des mécanismes de renforcement de la paix  notamment la Force africaine en attente, la Force du G5 Sahel et l’adoption de la Charte de Lomé sur la sûreté et la sécurité maritime et le développement en Afrique. Ces mesures visent à lutter contre le cycle de violence sur le continent et ouvrir aux Etats la voie de s’attaquer aux problèmes de pauvreté, des disparités socio-économiques, de la corruption et du chômage des jeunes. Le fléau de la circulation anarchique des armes légères et de petit calibre impacte dangereusement la stabilité et le développement des pays. Le Togo a pris des dispositions dans ce sens, avec l’adoption d’un projet de loi relatif au régime des matériels de guerre et assimilés des munitions et matériels connexes.

Le thème du sommet est révélateur parce qu’il permet de s’attaquer au terrorisme et à toutes les activités criminelles qui ont des impacts négatifs sur les populations avec des germes de déstabilisation des États.

Il s’avère important de doter les forces de défense et de sécurité bien formées des moyens pour faire face aux activités néfastes et réduire le niveau de violence sur le continent. Ainsi, sous le leadership du  Chef de l’Etat,  il a été initié ces dernières années un processus de refondation du dispositif de défense et de sécurité du Togo pour mieux protéger les populations et assurer la sécurité du pays.

Au nom du Président de la République, la Ministre des Armées a convié les États à une politique de bon voisinage et de contrôle de frontières afin de mieux instaurer une paix durable et un environnement régional stable.

Pour atteindre ses objectifs, le programme-phare “Faire taire  les armes “, le Togo   préconise une véritable culture de la paix et de la non-violence. A cet égard, il faut saluer le rôle joué par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine dans la prévention et le règlement des conflits en collaboration avec le Conseil de sécurité des Nations-Unies. Une attention particulière doit également être accordée à la lutte contre la criminalité en mer conformément à la Charte de Lomé sur la sûreté et la sécurité maritime et le développement en Afrique.

Le fléau de la circulation anarchique des armes est un facteur d’atteinte à la sécurité intérieure et extérieure des Etats. Ce sommet extraordinaire de l’Union africaine devra ouvrir la voie à la synergie d’action à l’échelle continentale afin de trouver des voies et moyens pour instaurer un climat de paix propice au développement.

Faire démarrer effectivement la ZLECAF

Le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, déjà samedi, a participé  à un autre  sommet extraordinaire des chefs d’Etats et de gouvernements de l’Union Africaine. Cette rencontre de haut niveau qui s’est déroulée également par visioconference depuis  Johanesbourg en Afrique du sud, a porté sur le  démarrage effectif de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF)

En effet, au 1er janvier 2021, le continent africain va vivre une expérience nouvelle sur l’intégration économique africaine. Il s’agit du démarrage de la zone   de libre-échange économique africaine. Un vieux rêve des pères fondateurs de l’OUA. Cette visioconférence à laquelle a participé le président de la République Faure Gnassingbé, entend s’assurer que tout est fin prêt. La ZLECAF, c’est la plus grande zone de libre-échange au monde. Elle a un marché potentiel estimé à 1,2 milliards de personnes avec un PIB combiné d’environ 3000 milliards de dollars américain.

Le Togo est le 3e pays en termes de préparation et d’engagement pour la mise en œuvre de l’accord établissant cette zone de libres échanges commerciaux. Le Togo dispose déjà d’un plan stratégique ciblant les chaines de valeur pouvant lui permettre de tirer avantage de la ZLECAF. Le chef de l’Etat Faure Gnassingbé a toujours œuvré pour l’intégration économique du continent et sous régionale. C’est la raison pour laquelle ses pairs lui ont fait confiance en le portant à la tête du marché unique du transport aérien africain MUTAA

Il est à noter qu’à ce jour 44 pays ont signé l’accord établissant la zone de libre-échange économique continentale africaine et 34 l’ont déjà ratifié.

Les ministres Robert Dussey des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Togolais de l’Extérieur et Kodjo Sévon-Tépé Adédzé du Commerce, de l’Industrie et de la Consommation Locale ont participé, aux côtés du chef de l’Etat, à ce sommet sur la ZLECAF.

 

 

 

 

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