Terrorisme

Le gouvernement  partage les informations sur la situation sécuritaire du Togo avec les institutions de la République 

Le ministre d'Etat, Payadowa Boukpessi (milieu) a présidé les discussions. A ses côtés, M. Trimua et l'honorable Mémounatou Ibrahima.
Le gouvernement  partage les informations sur la situation sécuritaire du Togo avec les institutions de la République 

Après les acteurs politiques, le gouvernement a rencontré, le 16 Août 2022, les présidents des institutions de la République pour partager sur la situation sécuritaire qui prévaut au Togo, avec les attaques meurtrières dans la Région des Savanes. Il s’est agi essentiellement d’approfondir les éléments d’informations concernant les actions du gouvernement, la manière dont les opérations se déroulent, les mesures d’accompagnement des populations de sorte à leur permettre d’être à la fois résistantes et résilientes aux attaques. La rencontre a été dirigée par le ministre d’Etat, en charge de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et du Développement des territoires, Payadowa Boukpessi, à son cabinet à Lomé.

D’autres acteurs lors des débats

Le gouvernement, s’inscrivant dans la suite des discussions ouvertes par le président de la République après les rencontres avec les populations des Savanes, les responsables des partis politiques, a eu, le 16 août 2022, des échanges avec les présidents des institutions de la République sur diverses problématiques, en particulier les défis sécuritaires auxquels notre pays fait face, depuis quelques temps. Selon le ministre Christian Trimua en charge des Droits de l’Homme et des Relations avec les Institutions de la République, porte-parole du gouvernement, c’était pour présenter aux responsables des institutions de la République les différentes actions que mène le gouvernement dans le but de circonscrire les menaces djihadistes, les mesures d’accompagnement des populations en souffrance, afin de les rendre plus résilientes. « Les échanges ont porté sur la présentation de la situation dans la sous-région, au Togo, les dernières évolutions que nous avons connues et puis l’état d’avancement des projets de développement qui sont mis en œuvre dans le cadre du programme d’urgence dans les Savanes et les perspectives, notamment la prise de rôle des institutions de la République aux côtés du gouvernement, pour faire face au danger », a expliqué le ministre Trimua.

Un autre pan des parties prenantes aux échange

Pour le porte-parole du gouvernement, cette rencontre est indispensable, en ce sens que les institutions de la République ont chacune un rôle qui touche le développement du pays, mais aussi les questions de sécurité, car estime-t-il, dans un cas de figure, on a besoin des lois, de l’accompagnement des juridictions, d’intensifier la communication…, puisque les terroristes ont, également, leurs services de communication. Etant donné que « nous sommes dans une région dans laquelle l’état d’urgence sécuritaire est proclamé et qui appelle à la restriction d’un certain nombre de libertés, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), par exemple, a un rôle de monitoring à faire, de sorte à anticiper sur les possibles écarts qui peuvent intervenir et permettre au gouvernement d’anticiper aussi sur tout ce dont les populations pourraient souffrir », a précisé le commissaire du gouvernement. Tout en déplorant les déboires que connaissent les compatriotes du septentrion, le ministre souligne qu’ils restent, somme toute, sereins, comptant sur la collaboration de tous les acteurs, en l’occurrence les forces de défense et de sécurité et toutes les administrations.

La prochaine étape de discussions concernera les acteurs de la société civile, pour voir, dans le schéma global, quelle va être sa contribution pour le meilleur du pays.

Zeus POUH-PEKA

 

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