Protection de l'Environnement

La Composante du Togo du programme mondial de restauration de paysages forestiers et de bonne gouvernance lancée

Table d'honneur.On reconnait (au milieu) M.Dimisou Aoufo(Photo GNONEGUE)
La Composante du Togo du programme mondial de restauration de paysages forestiers et de bonne gouvernance lancée

Une cérémonie de lancement du programme mondial « restauration des paysages forestiers et bonne gouvernance dans le secteur forestier », composante du Togo, s’est déroulée, le mercredi 23 mars 2022, à l’hôtel Onomo à Lomé. Initié par le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières, avec l’appui de la ZIZ-Togo et d’autres partenaires, ce projet vise à renforcer les capacités des acteurs et leur contribution à l’atteinte de l’engagement du Togo de restaurer à l’horizon 2030, 1,4 millions d’hectares de terres et de paysages dégradés. Cette rencontre a permis de partager avec les participants et les acteurs clés du secteur, les défis relatifs au programme d’anticipation et réponses aux risques climatiques majeurs.

Au Togo, comme partout ailleurs dans le monde, les écosystèmes forestiers subissent de fortes pressions anthropiques avec des impacts négatifs sur la conservation de la biodiversité, la fertilité des sols, l’approvisionnement en eau et nourritures. Cependant, les écosystèmes forestiers procurent d’énormes services à l’homme et aux autres composantes de la nature. Conscient de ces multiples services que rendent les ressources forestières, le gouvernement togolais multiplie des initiatives en vue de s’assurer de leur préservation et restauration. Un objectif pris en compte par ce projet, qui est lancé ce 23 mars 2022, à Lomé.

En effet, le gouvernement, à travers ce projet, veut mettre en place au profit des acteurs du secteur des outils de gestion durables qui protègent “l’existant” en se basant sur le changement de mentalité et de comportement. Ces outils permettront ainsi d’appuyer la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des politiques de développement économique, social et surtout environnemental du pays, avec un accent particulier dans le domaine de la lutte contre la pauvreté.

A l’ouverture des travaux, le secrétaire général du ministère de l’Environnement et des Ressources forestières, M.Dimisou Aoufo, a indiqué que « ce projet vient renforcer d’autres initiatives déjà en cours dans le pays et dont les actions sur le terrain prennent en compte les enjeux liés à la restauration des paysages forestiers. C’est dire donc qu’une attention particulière est accordée à la restauration des paysages forestiers depuis un certain temps par le gouvernement. D’ailleurs, je vous annonce que les ressources du FEM4 seront entièrement consacrées à la restauration des fonctionnalités écologiques et socio-économiques des communautés de la région des Savanes et de la Kara qui sont plus touchées par la dégradation des terres et des écosystèmes forestiers ». Il a, par ailleurs, réitéré la gratitude du gouvernement togolais pour les appuis multiformes que son homologue allemand apporte dans tous les domaines et particulièrement dans celui de la gestion des ressources forestières et indiqué que « la mise en œuvre de ce projet est une illustration concrète de la coopération agissante entre les deux peuples »

De l’avis du Dr.Florent- Dirk Thies, chef de programme , coordonnateur secteur agricole à la ZIZ-Togo, le lancement de ce projet est considéré comme un résultat très concret du renforcement de la coopération germano-togolaise, au bénéfice du Togo et en étroite ligne avec ses priorités nationales au développement tels que définis par le PND et la feuille de route gouvernementale2020-2025 «Afin que le secteur de l’environnement et des ressources forestières puisse véritablement contribuer au bien- être social et économique par l’augmentation d’emplois des femmes et des jeunes, notre coopération vise donc non seulement la restauration du paysage forestier, mais surtout le développement des filières forestières porteuses ligneuses et non ligneuses, en particulier les filières karité, miel, néré, bois énergie et bois d’œuvre. Notre coopération a permis enfin au ministère en Charge de l’Environnement de prendre des mesures conservatoires de certaines espèces menacées », a-t-il fait savoir

Firmin DEFALEONA

 

 

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