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La BCEAO échange avec les étudiants de l’Université de Lomé sur l’éducation financière

vue partielle de l'assistance
La BCEAO échange avec les étudiants de l’Université de Lomé sur l’éducation financière

Dans la poursuite des activités inscrites au menu de la semaine de l’inclusion financière initiée par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), une session d’échange avec les étudiants de l’Université de Lomé a été organisée, vendredi 23 novembre, au campus universitaire, sur « l’éducation financière et la protection de consommateurs ». Elle a regroupé des responsables de la finance, de banques, des systèmes financiers décentralisés, des partenaires techniques, enseignants et diverses autres personnalités. Samedi, la semaine a été clôturée, par une foire sur le terrain du lycée d’Agoè.

L’édition 2019 de la Semaine de l’inclusion financière dans l’UEMOA, lancée depuis le 18 novembre dernier, a pris fin samedi. Au Togo, l’apothéose des manifestations a été marquée par une foire de l’inclusion financière organisée sur le terrain du lycée d’Agoè. L’ouverture de cette foire a été présidée par le directeur de cabinet du ministère de l’Economie et des Finances, M. Kossi Tofio, en présence du directeur national de la BCEAO, M. Kossi Ténou et de la directrice de l’Agence principale de la BCEAO-Lomé, Mme Adjatougbé A. Fioklou.

La foire de l’inclusion financière a regroupé non seulement les institutions financières, mais aussi les fintech, les opérateurs de téléphonie mobile, les éditeurs de logiciels, les acteurs des projets favorables à l’inclusion financière et les autorités de supervision. Chacun était là avec ses produits et services offerts aux citoyens. L’accent a été surtout mis sur les produits et services numériques qui permettent un gain de temps et de ressources. Ceci, conformément au thème de la Semaine  de l’inclusion financière qui porte sur « la digitalisation au service de l’inclusion financière : enjeux pour le secteur financier et les Etats membres de l’UEMOA ».

Dans son intervention de circonstance, M. Kossi Tofio a remercié tous les exposants pour leur participation. Il a indiqué que la manifestation vise à offrir une plateforme aux acteurs de l’offre de services financiers et alternatifs pour communiquer avec le public. Elle permet aux participants de partager des expériences et d’établir des partenariats mutuellement avantageux.

Promouvoir l’éducation financière

La rencontre de vendredi sur « l’éducation financière et la protection de consommateurs » a permis aux différents intervenants d’entretenir les étudiants sur les procédures et technologies permettant d’accéder aux services financiers, entendu que l’inclusion financière est nécessairement tributaire de l’éducation financière. Les échanges et débats ont d’abord porté  sur la protection des données et des consommateurs et ensuite sur l’éducation financière. L’initiative s’inscrit dans un contexte où beaucoup de spécialistes des finances insistent sur l’éducation financière qui  n’est pas suffisamment développée dans les programmes d’enseignement des Etats de l’UEMOA. Cette insuffisance contraste avec la réalité des populations, obligées de prendre des décisions financières, quel que soit leur niveau scolaire, explique le directeur national de la BCEAO, Kossi Tenou. Pour lui,« l’éducation financière est très importante car, elle permet l’autonomisation des personnes vulnérables, l’amélioration du taux de bancarisation et l’augmentation du revenu de l’épargne ». Selon lui,  dans plusieurs domaines de la vie, chaque citoyen est appelé à faire des choix financiers indispensables. Le manque d’éducation financière a privé une large partie de la population des informations nécessaires, dont ils ont besoin pour se déterminer. Dans ce contexte, la BCEAO travaille à remédier à cette réalité, par son engagement à populariser la culture de la finance, a fait savoir M. Tenou.

A l’entame des travaux, la 2e Vice-présidente de l’Université de Lomé, Mme Kafui Kpegba, a souligné que le manque d’éducation financière freine l’inclusion financière et que la promotion de cette éducation participe à un large accès aux services financiers et à une utilisation judicieuse de ces services.« Faute d’éducation financière, il sera très difficile de développer l’inclusion », a-t-elle fait savoir, en invitant à l’approfondissement des réflexions sur la question.

Bernardin ADJOSSE

Komla GOKATSE

 

 

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