Les travaux de la 18e session ordinaire du conseil d’administration du Fonds de Solidarité Africain (FSA) sont ouverts, ce jeudi 29 mars, à Lomé. Cette rencontre est essentiellement consacrée à l’examen et l’adoption du compte budgétaire de l’exercice clos au 31 décembre 2017. Outre l’examen de ces résultats, les points relatifs aux nouvelles techniques d’intervention seront soumis à l’analyse du conseil.
La 18e session ordinaire du conseil d’administration du Fonds de Solidarité Africain (FSA) ouverte, hier, va examiner, en détail, les comptes budgétaires de l’exercice 2017, soldés par un résultat provisoire de 3.250.611.801 francs CFA. L’exercice 2017 marque la 3e année consécutive d’exercice bénéficiaire, avec une augmentation de 6,40% par rapport à l’exercice 2016. Au-delà de ce résultat net, il est important de mettre l’accent sur certaines de ses composantes qui dénotent du dynamisme des activités opérationnelles et financières de l’institution. Le résultat financier a connu une croissance de près de 40% par rapport à l’exercice 2016 et résulte essentiellement des revenus tirés des dépôts à terme constitués auprès des banques partenaires, dont le stock, au 31 décembre 2017, se chiffre à plus de 17 milliards de francs CFA. Pour ce qui est de l’excédent brut d’exploitation qui est le résultat de l’activité opérationnelle, prenant en compte les différentes charges structurelles, il est en augmentation de 35% par rapport à 2016. Il est consécutif à l’accroissement du portefeuille des opérations conjuguées avec la maîtrise des frais généraux.
En ouvrant les travaux, le directeur de cabinet du ministère de l’Economie et des Finances, M. Daniel Kossi Tofio, s’est félicité de ces assises destinées à dynamiser les activités et renforcer l’appui du Fonds aux économies de ses Etats membres. Initialement centrées sur la bonification des taux d’intérêts dans l’optique de rendre les financements concessionnels, les activités du FSA, dit-il, ont été diversifiées et orientées progressivement vers le secteur privé, considéré comme le moteur de la croissance.
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