Sécurité

Des épaulettes remises à 58 sous-lieutenants de police

Le général Yark portant l'épaulette au major de la promotion. Photo EDJARE
Des épaulettes remises à 58 sous-lieutenants de police

Cinquante-huit (58) sous-officiers de police, dont neuf femmes, formés selon les standards internationaux à l’Ecole Supérieure des Forces de Sécurité (ESFOS), ont reçu leurs épaulettes de sous-lieutenant de police. C’était au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée, le 10 Novembre dans l’enceinte de cette école à Davié, sous la présidence du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Gal Yark Damehame. Cette première promotion, baptisée « Cohésion Sociale », a pour parrain le colonel Nèyo Takougnadi.

La première promotion de l’ESFOS baptisée cohésion sociale.

Depuis 2014, le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, a initié une réforme au sein des forces de défense et de sécurité, en vue de mieux répondre aux besoins sécuritaires des populations. C’est ainsi que l’Ecole nationale de Police a été transformée en une Ecole Supérieure des Forces de Sécurité (ESFOS) en 2021. Dans la même dynamique, des stages ont été institués, pour tout passage au nouveau grade, avec des textes règlementaires qui en fixent les conditions. Hier, la toute première promotion de cette école, en fin de stage, a fait sa sortie sous le nom de « Cohésion sociale », avec pour parrain le colonel Nèyo Takougnadi.

Les 58 récipiendaires, qui ont fait ainsi leur entrée dans le rang des sous-lieutenants de police, sont passés par plusieurs étapes. Ils avaient d’abord le grade d’officier de police adjoint, totalisant au moins 13 ans de service. Sur 200 à la présélection, 60 ont été retenus pour ce stage qui s’est déroulé en trois étapes : d’abord la formation accélérée de certificat inter-arme des Forces Armées Togolaises (FAT) à l’Ecole nationale des sous-officiers de Témédja, à l’issue de laquelle, 58 ont été déclarés aptes pour la suite. A l’ESFOS, le premier trimestre a été consacré au diplôme de qualification supérieure de la police numéro 1 (DQSP1) et le second trimestre au DQSP2, ainsi que toutes les connaissances indispensables à l’officier de police.

Durant ce parcours, ces stagiaires ont également été instruits sur les droits de l’Homme, le droit international humanitaire, la police de proximité, l’éthique, la morale, la discipline et la loyauté envers les institutions de la République. Après toutes ces étapes, chacun a été soumis à un stage pratique de cinq mois. Il leur a été inculqué aussi la discipline, l’amour de la patrie, le goût de l’effort, l’abnégation, le courage, bref, tout ce qu’il faut pour incarner les valeurs de la République et rassurer les populations de leur professionnalisme à tout moment et partout où besoin sera.

Apporter aux  concitoyens la sécurité dont ils ont besoin

Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Gal Yark Damehame, a salué la politique d’anticipation du président de la République, en ce qui concerne notamment la refondation des FDS, tenant compte de l’ambiance sécuritaire dans la sous-région. « Vous avez une lourde responsabilité au regard de ce qui prévaut dans la sous-région et ce que les populations attendent de vous. Nous sommes dans un monde en perpétuelle mutation où l’à peu près n’est pas admis, où le doute n’est pas toléré et où l’hésitation est à bannir. Vous êtes nantis pour apporter à nos concitoyens la sécurité dont ils ont besoin pour vaquer librement à leurs occupations. Cette école vient d’ouvrir ses portes et vous êtes la première promotion formée. C’est une référence et vous ne serez pas pardonnés si, dans l’exercice de vos fonctions, vous ne respectez pas les droits des citoyens », a-t-il dit.

Le directeur général de la Police nationale, Col Yaovi Okpaoul, a exhorté les récipiendaires à s’adapter en permanence au commandement des chefs, à l’évolution de leur environnement socio-professionnel, aux ambitions de la nation et aux exigences légitimes de sécurité des populations.

Sensible à l’honneur qui lui a été fait, le parrain de la promotion, Col Nèyo Takougnadi, préfet maritime, a remercié la hiérarchie policière pour cette marque d’estime et de confiance. Il a dit avoir foi que ces sous-officiers feront le travail avec professionnalisme, dans la dignité, la fierté, le désintéressement, l’amour et la passion de servir la patrie.

Le directeur par intérim de l’ESFOS, le commissaire principal de Police, Abété Bawubadi, a témoigné sa gratitude à la grande hiérarchie qui n’a ménagé aucun effort pour donner aux forces de sécurité ce temple du savoir où tous ceux qui entrent acquièrent un sens du commandement unique qui va s’avérer précieux tout au long de leur vie professionnelle.

Le dévoilement de l’enseigne, la réception de la place d’armes et la mise en terre des plants ont été les autres temps forts de la cérémonie.

Faustin LAGBAI

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