Les travaux d’un atelier régional de formation des formateurs à l’utilisation des modules « Comité National de Gestion des Pesticides (CNGP) » et « Public » du Système Intégré de Gestion des Pesticides en Afrique de l’Ouest (SIGEPAO), se déroulent, à Lomé. Des représentants issus de 17 pays de l’espace CEDEOA-UEMOA-CILSS vont être initiés à l’utilisation de ces plateformes, en vue d’une gestion plus intégrée et efficace des pesticides.
La rencontre, prévue pour de trois jours, s’inscrit dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre de la Réglementation Commune (RC) aux Etats membres de la CEDEAO, de l’UEMOA et du CILSS sur l’homologation des pesticides. La mise en place et l’exploitation du module « Comité National de Gestion des Pesticides (CNGP) » vise l’amélioration de l’inspection et du contrôle des pesticides par les Etats, sous la coordination de leur Comité National. Ceci, conformément aux dispositions des réglementations régionales sur cette gestion, applicables dans les pays de l’espace CNGP. Ce module va aussi permettre la création d’un portail unique pour la gestion intégrée des pesticides. Pour gagner ce pari, l’atelier de Lomé se propose de présenter le Système Intégré de Gestion des Pesticides en Afrique de l’Ouest (SIGEPAO) aux participants. Il sert également de cadre de concertation entre acteurs devant leur permettre de s’accorder sur les règles d’utilisation desdits modules. De même, les besoins spécifiques des différents pays vont être identifiés, pour adapter le module CNGP, en vue de sa finalisation.
A l’occasion, le directeur de cabinet et du ministère de l’Agriculture, de la Production animale et halieutique, M. Dindiogue Konlani, s’est réjoui de l’organisation de cet atelier qui « apportera, sans nul doute, un début de solution à un problème préoccupant dans nos différents pays, c’est-à-dire la gestion efficace des pesticides ». Dans ce sens, il a relevé que le Togo est l’un des premiers pays à mettre en place son CNGP en 2016, ce qui dénote de la ferme volonté des plus hautes autorités à prioriser une agriculture durable respectueuse de la santé humaine et de l’environnement, telle que décrite dans l’axe 2 du Plan National de Développement.
Le président du Comité Sahélien des Pesticides (CSP), Pr. Boubacar Cissé, a demandé aux participants de restituer les connaissances acquises aux membres du CNGP de leur pays respectifs et de les appuyer pour une mise en application de ces connaissances. Ceci, en vue d’une mise en exploitation rapide du module CNGP, pour des inspections et contrôles efficaces des pesticides dans l’espace CEDEAO-UEMOA-CILSS.
Kpinzou EDJEOU
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