L’Institut Confucius, sur le campus universitaire de Lomé, abrite, un colloque international sur les « Représentations identitaires du Corps dans les littératures ». Organisé par le Laboratoire de Recherche sur les Littératures Africaines et Francophones (LaRLAF) de l’Université de Lomé, cette rencontre de trois jours, traduit les réelles volontés du monde universitaire d’aller vers plus de cohésion entre les structures de recherches et les compétences élargies des enseignants chercheurs.
Une soixantaine d’enseignants-chercheurs venant de plusieurs universités : Bénin, Côte d’Ivoire, Sénégal, Burkina Faso, Gabon, Cameroun, France, etc, participent, depuis hier, à Lomé, et ce, jusqu’à demain, à un colloque sur les « Représentations identitaires du corps dans les littératures ». Ces participants partagent leurs réflexions et surtout les résultats de leurs travaux de recherches sur le thème, avec leurs collègues du Togo. Il s’agit, selon les organisateurs, des instants de renforcement de capacités de chercheurs, afin de mieux les outiller pour les défis d’un monde en pleine transformation. Pourra-t-il en être autrement quand le souci de qualité devient un paramètre déterminant de la classification des structures de recherche.
Le colloque de Lomé constitue donc un carrefour de réflexions déterminantes pour l’avenir des sociétés. Plusieurs axes sur le thème retenu, poseront des interrogations sur le rapport au corps, à la sexualité et donc à l’identité.
Le Laboratoire de Recherche sur les Littératures Africaines et Francophones (LaRLAF) est créé il y a cinq (5) ans. Il se veut à la fois un laboratoire d’éclosion, d’émulation, de fusion et de complémentarité des compétences. Il est à son deuxième colloque international, après celui de 2015.
Régine AKONGA
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