
Le gouvernement a échangé, vendredi 4 juillet 2025, au ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’Extérieur, avec l’ensemble du corps diplomatique et des chefs de missions et institutions accrédités au Togo sur les récents événements survenus au Togo. Il a été question de présenter un aperçu global de la situation, en mettant en lumière les manipulations des activistes vivant hors du territoire.

Une vue du corps diplomatique et chefs de missions à la rencontre
Une rencontre sur l’actualité togolaise a réuni, vendredi 4 juillet 2025, les représentants du corps diplomatique et chefs de missions et d’institutions accréditées au Togo. C’était pour les situer sur les évènements survenus au Togo, les 6, 26, 27 et 28 juin. A l’entame de la réunion, M. Robert Dussey, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’Extérieur, a remercié l’ensemble des diplomates et représentants d’institution pour leur présence qui témoigne de l’intérêt constant qu’ils portent à la situation du Togo et au développement continu des relations de coopération entre leurs états et institutions et la République togolaise. « Cette rencontre s’inscrit dans une démarche de transparence et de dialogue ouvert que nous souhaitons maintenir avec le corps diplomatique. La rencontre d’aujourd’hui a pour objectif de vous fournir des éléments de contexte, de replacer les faits dans leur juste perspective et de répondre à vos interrogations éventuelles. Elle vise également à réaffirmer l’attachement indéfectible du gouvernement togolais aux valeurs de paix, de dialogue », a-t-il indiqué.
A son tour, le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Chefferie coutumière, Col. Hadabalo Awaté, a fait savoir que les événements vécus, les 6, 26, 27 et 28 juin 2025, ont été marqués par des manifestations qui ne sont pas dans leur cadre légal, suite à des appels à la violence, aux troubles à l’ordre public et même aux actes de vandalisme et de soulèvement. « Et pourtant, le gouvernement avait pris soin, depuis le 19 juin, de rappeler les règles qui régissent toutes sortes de manifestations publiques pacifiques. Mais, nous avons été, en effet, surpris par la violence qui s’établissait dans ces jours-là, contre toute attente. Heureusement, le peuple togolais tout entier, la grande majorité, a compris qu’il ne fallait pas céder à cette manifestation, à ce soulèvement. Et le tout s’est résumé dans deux quartiers pratiquement, où les forces de sécurité ont pu rétablir l’ordre. Nous vivons, aujourd’hui, une situation calme, sereine. La campagne électorale a démarré, le 1er juillet, et se poursuit jusqu’à ce jour dans la tranquillité et la liberté retrouvée », a-t-il expliqué.
Face à la presse, après cette rencontre, le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, M. Isaac Tchiakpé, a laissé entendre que la situation qui prévaut au Togo est une situation de calme, de stabilité. « Les activités se déroulent normalement. Les examens nationaux se déroulent à la perfection, les commerces ouvrent, l’administration fonctionne. Il n’y a pas un pays en tension comme le présentent certains médias internationaux qui passent leur temps à décliner la psychose. Les diplomates vivent à Lomé et constatent que les vols internationaux atterrissent tous les jours. Ceci veut donc dire que le pays est en paix. Nous avons, en revanche, des entrepreneurs de violences virtuelles qui, grâce aux nouvelles études de technologie, distordent la réalité et présentent un pays en tension comme si rien n’allait, alors que chacun vaque à ses occupations. Nous sommes en pleine campagne électorale, les partis légalement constitués battent campagne et nous avons expliqué la situation aux diplomates. Des interrogations ont été faites, nous avons apporté la réponse. Tant que les choses, les activités se déroulent dans le cadre de l’état de droit, en respectant les prérogatives de l’Etat qui a la mission d’assurer l’intérêt général, de faire en sorte que tous les individus, les citoyens vaquent à leurs occupations, les manifestations sont autorisées. Mais quand, des gens délibérément choisissent de notoriété, de tuer des gens, d’insulter, ne respectent plus ce qui fait le B-A-BA de la démocratie, la civilité et la courtoisie, s’en prennent même avec des insultes outrancières aux chefs et aux autorités, nous avons le devoir de maintenir l’ordre », a-t-il relevé. Tout en précisant que ceux qui s’inscrivent dans l’axe républicain ont droit à ce que leurs devoirs, leurs obligations soient respectées, mais ceux qui choisissent délibérément de ne pas s’inscrire devront subir la rigueur de la loi.
Yankolina M. TINGAENA
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