Sécurité Aérienne

SALT et ses partenaires satisfaits des travaux de la semaine de la sécurité

Les officiels et les participants en photo de groupe
SALT et ses partenaires satisfaits des travaux de la semaine de la sécurité

L’acte I de la semaine de la sécurité à l’Aéroport International Gnassingbé Eyadèma (AIGE) a clos ses travaux, le 13 décembre 2023, au Centre Directeur des Opérations d’Urgence (CDOU) sur une note de satisfaction. Cette rencontre a permis au personnel de la Société Aéroportuaire de Lomé-Tokoin (SALT) et à ses partenaires d’être outillés sur plusieurs thèmes dédiés à la promotion de la sécurité

Le Colonel. Allaharé (au micro) clôture la sensibilisation sur la sécurité.

La Société Aéroportuaire de Lomé-Tokoin (SALT), gestionnaire de l’Aéroport International Gnassingbé Eyadèma, a organisé, du 07 au 13 décembre, la semaine de la sécurité. Premier du genre au Togo, cet évènement a regroupé le personnel de cette institution et ses partenaires directs à savoir : l’ANAC, l’ASECNA, les représentants des différentes compagnies et les acteurs de la plateforme aéroportuaire de Lomé, dont les activités ont un impact direct ou indirect sur la sécurité. Les participants ont échangé sur le thème : « La sécurité dans l’air commence au sol ». L’objectif étant d’impliquer tous les acteurs de l’aéroport, y compris l’autorité de règlementation dans le maintien du niveau de sécurité à atteindre. Egalement, ce fut l’occasion de promouvoir et d’améliorer la culture de sécurité, à travers les activités de sensibilisation, de formation et de partage d’expériences. Ainsi, au cours de cette rencontre, plusieurs modules ont été abordés : « La certification des aérodromes », « Le plan d’urgence d’aérodrome », « La gestion de la sécurité », et la « Gestion de Foreign Object Débris (FOD) ou débris de corps étrangers », etc.  

Selon les organisateurs, cette rencontre a permis aux participants de toucher du doigt les réalités qu’eux-mêmes ne considéraient pas comme des risques, mais qui constituaient des sources de disfonctionnement ou de ralenti dans l’exercice de leurs activités. « Lorsque nous interdisons aux agents de se promener sur la piste ou de garer leurs engins à proximité de la piste certains nous trouvent méchants. Mais aujourd’hui, ils ont compris que le vent que l’avion dégage, peut faire déplacer même les engins les plus lourds », a laissé entendre un participant. Pour lui, les comptes rendus sur les sites du travail sont très importants (par exemple les risques d’impact des oiseaux). Les agents sont tenus de les signaler, au risque de créer des accidents. En somme, ce qui reste à faire, c’est les évaluations qui « nous permettront de dégager les écarts et les corriger pour l’avenir. C’est la première édition, nous sommes satisfaits de cette implication de tous les acteurs. Nous allons recueillir les recommandations, notamment, celles du conseil des aéroports internationaux, et parfaire notre culture de la sécurité sur notre aéroport », ont souligné les participants.

Le directeur général de la SALT, Col. Dimini Allaharé, a saisi cette opportunité pour remercier tous les acteurs et experts qui n’ont ménagé aucun effort pour former, sensibiliser et partager des expériences avec les participants. Pour lui, leurs présence et contribution ont été des piliers de la réussite de cette semaine dédiée à la promotion de la sécurité. « Il est important de souligner que la sécurité aéroportuaire est une responsabilité partagée. Cet évènement est une preuve de l’engagement de la SALT et de tous ses partenaires, en faveur de ce secteur. Nous sommes tous des maillons essentiels de cette chaine, et c’est collectivement que nous pouvons garantir un environnement de travail plus sécurisé », a-t-il souligné. A cet effet, il a encouragé les participants à mettre en pratique les connaissances acquises et à faire un retour d’expérience auprès de leurs collègues qui n’ont pas eu la chance d’y participer.

Pour le référent en gestion du risque et de panique, contrôleur de l’air de mouvement à la SALT, M. Waibéna Batola, cette sensibilisation va leur permettre, en tant qu’acteurs des opérations, de prendre des mesures en ce qui concerne la sécurité aéroportuaire.

Gisèle SONHAYE-NAPO-KOURA

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