Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Il représente plus du tiers de l’ensemble des nouveaux cas de cancer chez la femme. Il résulte d’un dérèglement de certaines cellules qui se multiplient et forment le plus souvent une masse appelée tumeur. Il en existe différents types qui évoluent très rapidement, d’autres plus lentement. Les cellules cancéreuses peuvent rester dans le sein. Elles peuvent aussi se propager dans d’autres organes, ce qui est une situation encore plus menaçante. Dans la majorité des cas, le développement du cancer du sein dure plusieurs mois, voire plusieurs années. Toutes ces précisions ont été données, mercredi 17 Janvier, aux apprenants du collège protestant de Lomé Tokoin, au cours d’une causerie-débat initiée par l’association « Espérance et Vie Nouvelle (EVN) ».
Mme Adjénou-Atanley Rose, Médecin gynécologue, au cours de son adresse aux élèves, a longuement insisté sur les facteurs de risques de cancer du sein sur lesquels l’on a aucun contrôle, à savoir : des antécédents familiaux ou des antécédents de reproduction. Au-delà des facteurs génétiques ou héréditaires, Mme Adjénou-Atanley Rose s’est appesantie également sur d’autres facteurs de risques de cette maladie chez la femme, notamment, une longue vie génitale (menstruations précoces avant l’âge de 12 ans, ménopause tardive supérieure à 55 ans, la nulliparité (femme n’ayant pas eu d’enfant), une première grossesse tardive, l’excès de la consommation du sucre, de la graisse animale, du tabac, de l’alcool, le manque d’activité physique chez la femme, etc. Toutefois, a-t-elle précisé, tous ces risques peuvent être réduits si chaque femme particulièrement, arrive à faire un effort en modifiant son style ou son mode de vie : favoriser une alimentation riche en fruits et légumes, perdre le surplus de son poids, faire de l’exercice physique au moins quatre heures par semaine, limiter la consommation d’alcool, etc.
Mme Adjénou-Atanley a sensibilisé sa cible à l’auto- examen des seins car, bien effectuer cette méthode, permet à la femme de détecter plus de la moitié des cancers du sein par la femme elle-même. Il existe trois moyens de dépistage du cancer du sein, a-t-elle souligné. Notamment, l’examen annuel chez le médecin, l’auto examen mensuel des seins et la mammographie. Par ailleurs, les facteurs du cancer du col de l’utérus ont été exposés lors de la rencontre. Des premiers rapports sexuels précoces, les partenaires multiples, des infections vaginales non ou mal traitées constituent des lits pour un cancer du col de l’utérus. Selon l’oratrice, la contamination s’effectue lors des rapports sexuels non protégés. Le virus se transmet par simple contact avec la peau et les muqueuses et atteint environ 80% des personnes ayant des relations sexuelles.
Le directeur exécutif de l’EVN, M. Stéphan Domefaa Awity, pour sa part, a exhorté les élèves à faire siens tous ces conseils pour prévenir au maximum cette maladie mieux, réduire les risques liés à la maladie. Il a promis que ces initiatives seront perpétuées dans le but d’atteindre toutes les couches.
Bernadette A. GNAMSOU
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