La lutte contre le réchauffement climatique est l’une des préoccupations majeures du gouvernement qui, à travers le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières, met en place des mécanismes pour y parvenir. Jeudi 18 Janvier, au cabinet dudit ministère, experts et différents acteurs ont planché sur un document du plan d’actions technologiques qui contient toutes les idées de création d’un cadre propice à la diffusion des technologies. Il s’agit ainsi d’analyser et de valider le rapport proposé par un groupe d’experts, afin de susciter l’intérêt des bailleurs pour la mise en œuvre du projet.
Le processus d’évaluation des besoins en technologie lancé depuis mai 2015, dans la perspective de lutte contre les changements climatiques, est à sa phase ultime. Après l’identification, l’hiérarchisation et l’analyse des barrières, en vue de la création d’un cadre propice au transfert et à la diffusion des technologies prioritaires, il était question hier, à Lomé, d’un atelier, afin de valider un document du plan d’actions. En effet, le développement et le transfert de la technologie sont au centre des actions de la Communauté internationale et des initiatives se multiplient, afin de trouver des solutions. Entre autres initiatives, le financement du fonds pour l’environnement mondial pour les pays en développement partis à la convention-cadre sur le climat. Ceci, afin de leur permettre de recenser et de soumettre leurs besoins en technologies prioritaires pour faire face aux effets néfastes du changement climatique. Le Togo faisant parti de ces pays, a élaboré son projet. « Il a été question pour nous en premier lieu, d’identifier les activités à mener et le document à valider aujourd’hui prend en compte deux secteurs. Il s’agit de l’atténuation et de l’adaptation. Au niveau de l’atténuation où il faut réduire les émissions de gaz à effet de serre, le secteur de la production de l’électricité a été retenu. Ainsi, des mesures seront développées dans la construction des centrales hydrauliques de grande puissance, le photovoltaïque pour raccorder les réseaux et la construction des mini-adductions. Pour le sous-secteur des transports, il y aura l’amélioration des infrastructures dans les centres urbains et périurbains, à travers la mise en place des transports en commun, afin de réduire l’utilisation des voitures personnelles, la mise en œuvre des normes pour limiter l’âge des véhicules importés», a expliqué Mme YaouMéry, coordonnatrice du projet. Elle a ajouté que l’aspect adaptation prendra en compte deux secteurs fondamentaux, à savoir : l’agriculture en privilégiant l’aménagement des terres agricoles, l’agriculture intégrée et les ressources en eau qui viseront la qualité et la quantité disponibles.
En ouvrant les travaux de cet atelier, le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, M. André Johnson, a exhorté l’ensemble des participants à analyser ce document de manière à apporter des améliorations à sa qualité. Il a également appelé tous les partenaires à soutenir ce projet qui est un pas décisif dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Yankolina M. TINGAENA
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