Culture

Mlle Nathalie Yao-Amuama sacrée miss Togo 2024

Le couronnement de la Miss Yao-Amuama par Chimène Moladja
Mlle Nathalie Yao-Amuama sacrée miss Togo 2024

Après les phases régionales de l’événement Miss Togo, le nom de l’ambassadrice de la beauté togolaise a été révélé, samedi 2 décembre 2023, au grand public, au cours de la grande finale qui a eu lieu au Palais des Congrès de Lomé. Elle s’appelle Nathalie Yao-Amuama, 22 ans et titulaire d’une licence en chimie. Elle a été couronnée parmi 27 concurrentes, au terme de plusieurs épreuves, succédant ainsi à Chimène Moladja. Ses 1re et 2e dauphines sont Prudence Angèle Eyou et Sabine Enyonam Awity. L’épilogue de cette compétition a drainé un monde fou dans la grande salle du Palais archicomble, au milieu duquel de nombreuses personnalités, dont le ministre de la Culture et du Tourisme, Dr Kossi Gbényo Lamadokou, des sponsors, des miss des pays frères.

Le ministre Lamadokou en photo de famille avec la nouvelle reine, des membres du jury et responsables des sponsors.

Elles étaient 27 candidates à se lancer à la conquête de la couronne de Miss Togo 2024, 28e édition. Toutes belles, les unes que les autres, chacune avait le devoir de créer la différence et ainsi taper dans l’œil du jury que présidait Ichabatou Gnongbo Tchoro, Miss Togo 2018. Et pour y arriver, les candidates devraient passer par plusieurs épreuves, dont la plus déterminante est la réponse à la question unique « Quelle est, selon vous, la clé du succès ? ». Et comme, l’on pouvait s’y attendre, chacune d’elles a servi les différentes clés devant conduire à la réussite, mais dans quelle argumentation/pertinence ? C’est justement à ce niveau que Mlle Nathalie Yao-Amuama, N°27, a damé le pion à ses camarades, lorsqu’on y ajoute les notes des autres prestations comme la danse traditionnelle, dans une tenue du terroir. A 22 ans, elle mesure 1m77 pour 56kg. Titulaire d’une licence en chimie, Nathalie Yao-Amuama a été élue super miss régionale de Lomé, le 26 août dernier. Désormais ambassadrice de la culture et de la beauté togolaises dans l’espace international, celle qui succède à Chimène Moladja, avait fait savoir, avant cet instant fatidique « qu’être belle ne se résume pas à une apparence physique parfaite. C’est plutôt une combinaison de confiance en soi, de gentillesse, d’intelligence et de compassion qui nous fait vraiment briller ». Sous l’émotion, elle a remercié tous ceux et celles qui l’ont soutenue, de près ou de loin, se sentant « très contente ». Dédiant cette victoire à Dieu, elle a dit continuer dans le même sens que sa prédécesseuse, parce que la femme est l’avenir et elle a besoin d’un soutien.

Mlle Nathalie Yao-Amuama a été la première dauphine à l’édition de 2022 et son couronnement, samedi, sonne comme une revanche, surtout quand on sait que dans sa réponse à la question qui leur était posée, elle déclarait qu’à « chaque fois qu’on tombe, il faut savoir se relever.»

Ses 1re et 2e dauphines, Mlles Prudence Angèle Eyou, 19 ans, et Sabine Enyonam Awity, 21 ans, sont toutes étudiantes en 2e année, respectivement de comptabilité contrôle et audit, ainsi qu’en assistante de gestion.

Célébrer la beauté et l’excellence féminine dans l’industrie culturelle

L’élection Miss Togo est une manifestation qui célèbre la beauté, l’excellence et l’intelligence, avec un engagement profond envers l’entrepreneuriat des jeunes et le développement. Elle va bien au-delà des apparences (élégance physique, beauté) pour mettre en valeur les qualités intérieures des candidates (aptitudes morales et intellectuelles) et consacre le renforcement du rôle des femmes dans la société, en tant que leaders et modèles.

Cette vision est très bien partagée par le ministre de la Culture et du Tourisme, Dr Kossi Gbényo Lamadokou, selon qui l’organisation de Miss Togo est une occasion d’afficher et de vivre la diversité culturelle du Togo. Elle permet à la reine de la beauté de « s’engager dans les préoccupations de la vie quotidienne de notre société. Ce qui suppose qu’au-delà de la beauté qu’elle représente, Miss Togo participe à la gouvernance de notre société. Ce concours n’est plus une simple représentativité de la beauté, mais une occasion de promotion économique au regard des sponsors qu’il draine ». C’est pour cela que la Feuille de route gouvernementale soutient la création d’emplois et de richesses, à travers l’émergence de véritables industries culturelles et créatives. Et « Miss Togo est un exemple illustratif. Ce rendez-vous de la beauté mobilise beaucoup d’acteurs, à la fois du monde économique et culturel, faisant de cette opportunité un rendez-vous d’affaires. L’économie de la culture trouve ainsi son compte dans la dynamique actuelle du gouvernement qui est de soutenir les entreprises culturelles », a souligné le ministre.

Pour Abdellah Tabhiret, directeur général de Moov Togo, sponsor officiel de cette grande messe, la femme est une actrice incontournable du développement économique et culturel et son épanouissement passe par sa valorisation, comme c’est le cas avec la manifestation de Miss Togo.

« C’est une merveilleuse soirée, assez prenante, mais un peu plus longue. Je crois que le nombre des candidates a impacté la durée de la soirée. Nous ferons en sorte qu’elles ne soient plus 27, mais autour de 20-22, pour faire une soirée raisonnable en timing pour la durée de la tête humaine. Sinon, le contenu est bon, les gens ont apprécié. Vous pouvez remarquer par vous-mêmes que l’assistance a été tenue en haleine et beaucoup n’ont pas bougé. Elle est belle, la miss et les résultats s’imposent à nous », s’est réjoui le président du Comité national Miss Togo, Gaspard Baka.

Zeus POUH-PEKA

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