
Un atelier de validation de la stratégie financière durable pour soutenir la mise en œuvre du programme de mobilité verte du Togo s’est déroulé,le mercredi 20 Aout 2025 à Lomé. Cet atelier est organisé par Global Green Growth Institute (GGGI), en collaboration avec le ministère des Transports routier, aérien et ferroviaire et le Fonds Vert pour le Climat (FVC). Il s’inscrit dans le cadre du projet de renforcement des capacités institutionnelles du Togo pour un système de transport à faible émission de carbone (STILTS). Il a permis de partager avec les parties prenantes le contenu du document et de l’améliorer avant de le valider.

Un autre pan des participants lors de l’atelier.
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet de Renforcement des Capacités Institutionnelles du Togo pour un Système de Transport à faible émission de Carbone (STILTS), financé par le Fonds vert pour le climat, il est prévu le développement d’une stratégie financière durable pour soutenir les efforts de mobilisation de ressources, pour la mise en œuvre du programme P36. D’où, l’atelier de formation et de validation de la stratégie financière à Lomé, qui a permis aux acteurs de prendre connaissance de cette politique et de s’en approprier. La rencontre a aussi permis à la cinquantaine de participants impliqués dans la mise en œuvre du programme de mobilité verte d’échanger sur le contenu dudit document, tout en apportant leurs précieuses contributions, aux fins de l’améliorer. Ceci, pour disposer, au finish, d’un document de stratégie acceptée par tous et financièrement réalisable. L’atelier s’inscrit dans une démarche plus large visant à impliquer les différentes parties prenantes dans la mise en œuvre des politiques environnementales. Il intervient après la validation, le 8 août 2022, du programme de mobilité verte, qui vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées aux transports, en promouvant l’usage des véhicules électriques et des énergies propres. Avec l’idée de faire du secteur des transports un espace durable à faible émission de carbone.

Une vue des participants à l’atelier.
Pour relever ce défi, qui fait partie des engagements pris pour inciter une mobilité verte du pays, le gouvernement a défini, dans sa feuille de route 2020-2025, le projet 36. Projet dont le but est de mettre sur pied un programme de mobilité verte, principalement centré sur les transports électriques. L’objectif étant d’accroitre de plus de 3%, la part de véhicules électriques dans les ventes annuelles de véhicules neufs.
Entreprendre des initiatives et actions dans le secteur
A l’occasion, le secrétaire général du ministère des Transports routier, aérien et ferroviaire, Dr Michel Tindano, a souligné l’importance pour le pays de disposer d’une stratégie financière durable, efficace et inclusive, claire et innovante, dont la mise en œuvre permettra de soutenir le programme de mobilité verte. Ceci, à travers une réduction significative des émissions de gaz à effet de serre. Dans ce sens, il a relevé qu’engager le Togo sur la voie d’un développement durable, respectueux de l’environnement demeure toujours un des soucis majeurs et prioritaires du gouvernement. C’est pour cela que, dans le souci de réduire la dépendance du secteur des transports vis-à-vis des énergies fossiles, le gouvernement a défini le projet 36, dont le but est de mettre sur pied un programme de mobilité verte, centré sur les transports électriques. Etant donné que le secteur des transports est reconnu, aujourd’hui, comme l’un des secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre, au niveau mondial. L’analyse du parc automobile au Togo montre aussi que le nombre de véhicules immatriculés est en forte progression, avec une prépondérance des deux roues et assimilés. Selon les résultats d’études thématiques réalisées dans le cadre de la 4e communication nationale et du 2e rapport biennal actualisé sur les changements climatiques, le secteur des transports routiers représente, à lui seul, 1471,58 Giga gramme de CO2 équivalent à 56% des émissions globales du secteur de l’énergie.

Vue d’ensemble des parties prenantes à la rencontre.
Outre, les émissions de GES, le secteur participe à la pollution à travers les polluants atmosphériques et climatiques de courte durée de vie. Pour cela, il est plus que nécessaire et urgent d’entreprendre des initiatives et des actions dans ce secteur. Ceci, afin d’asseoir un développement basé sur une économie sobre en carbone et résiliente aux changements climatiques, tout en améliorant la qualité de l’air et la santé des populations.

Vue d’ensemble des officiels et d’autres parties prenantes.
De son côté, le Représentant-résident de l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI) au Togo, Dr Omar Diouf, a salué la mobilisation des différentes institutions et l’engagement du pays, qui démontrent leur volonté de contribuer à la définition d’une stratégie financière aussi importante, devant permettre d’accélérer la croissance verte et l’émergence d’une mobilité verte.
Pour sa part, le représentant de la directrice de l’Environnement, Lt-Col Tchannibi Bakatimbe, a souligné l’importance de ce document catalyseur pour la mobilisation des ressources, en vue du financement des projets y relatifs.
Kpinzou EDJEOU
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