Agriculture

Les maraichers togolais s’inspirent de l’expérience israélienne

Le ministre Agadazi et l'expert israélien ont posé avec les participants
Les maraichers togolais s’inspirent de l’expérience israélienne

Un atelier de formation des chercheurs, techniciens et maraichers togolais sur les expériences d’Israël en technologie agricole et maraichers, se tient au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, à Lomé. Le ministre de tutelle, Col. Ouro Koura Agadazi a ouvert les travaux, en présence des experts israéliens et des producteurs agricoles.

Le secteur de l’agriculture occupe une place de choix dans la politique du développement du gouvernement togolais. Il contribue à hauteur de 40 % du PIB et s’engage à assumer pleinement son positionnement stratégique et à jouer son rôle de moteur dans le développement du pays. Ceci, avec le Programme National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (PNIASAN) et la Politique Nationale de Développement Agricole du Togo (PNDAT). Ainsi, à travers la mise en œuvre des projets inscrits dans ce programme, au profit des acteurs du secteur dont la majorité représente la frange de la population la plus pauvre et la plus active, l’agriculture ambitionne de faciliter la réalisation d’une croissance annuelle d’au moins 6 %. S’inscrivant dans cette dynamique, la relation de coopération qui existe entre le Togo et l’Etat d’Israël dans plusieurs domaines dont celle de l’agriculture, a permis aux deux peuples d’échanger et de partager leurs expériences, à travers une  mission de coopération israélienne (MASHAV) qui est arrivée au Togo en octobre dernier. Par cette coopération, une mission composée d’experts israéliens a effectué une visite de démonstration de la ferme sur les cultures maraichères initiée sur la station de recherche de l’ITRA, à Davié. A cet effet, il a été reconnu que les besoins majeurs des maraichers du Togo se focalisent sur le renforcement des capacités productives et l’amélioration de la qualité des produits maraichers, sur l’appui à l’organisation et la structure des acteurs et enfin, sur les stratégies  de mise en marché des produits maraichers. Ainsi, c’est pour permettre aux maraichers togolais d’acquérir des connaissances et des techniques agricoles, que se tient depuis hier, à Lomé, un atelier de formation des chercheurs, techniciens et maraichers en technologie agricole et maraichers. Cette rencontre permettra de former les participants sur  les nouvelles technologies de production, de transformation et de conservation en vigueur en Israël sur les cultures maraichers. Egalement, inciter la collaboration entre les structures du Togo et celles de l’Etat d’Israël sur les thématiques agricoles. Pendant dix jours, une trentaine de participants, venus de toutes les régions du pays, auront à suivre la formation théorique en salle avec des exposés des experts suivie des échanges. Ils effectueront  des sorties de terrain sur les parcelles de la station de recherche et sur les périmètres maraichers des producteurs. Entre autre activités, ils seront formés sur les modules comme : la fertilisation des cultures maraichères, les techniques de gestion des maladies et ravageurs des cultures maraichères, le choix de parcelles et des semences, les techniques de transformation des produits maraichers, etc.

A cette occasion, le ministre Oura-Koura Agadazi, a remercié les experts israéliens pour avoir accepté  partager leurs expériences avec les producteurs  maraichers togolais. Selon lui,  il s’agit de bénéficier de leur savoir-faire pour renforcer les capacités des bénéficiaires à augmenter leurs productions. Ceci, pour améliorer leur condition de vie et donner la possibilité aux agriculteurs d’avoir leur propre production. A cet effet, il a invité les participants à donner le meilleur d’eux, afin que cette rencontre soit un succès.

Pour M. Zion Dar, expert israélien et formateur, il s’agit d’amener les producteurs maraichers à avoir des techniques de production et d’augmenter leurs espaces cultivables, afin d’être, compétitifs sur le marché international.

Gisèle SONHAYE-NAPO-KOURA

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