Une campagne de dissémination des dispositions du code des personnes et de la famille et du code pénal révisé dans les sept préfectures de la Région Maritime, a été lancée, ce lundi, à Tsévié, dans la préfecture de Zio. Il est question, à travers cette session, d’amener les populations, particulièrement les magistrats et greffiers, à se familiariser avec les contenus de ces instruments importants. Ceci, en vue de les faire connaître du grand public et de faciliter leur appropriation et application en faveur de la stabilité des ménages et d’une garantie de la paix sociale.
L’Assemblée nationale a adopté, tout récemment, deux instruments importants : le code des personnes et de la famille et le code pénal révisé. Une chose est de voter les lois, une autre est de les faire connaître du grand public, en vue de faciliter leur appropriation. Dans cette dynamique, les femmes leaders parlementaires engagées ont pris l’initiative de porter l’information à celles et à ceux que la loi protège et aussi à ceux et à celles qui appliquent cette loi quotidiennement. Ceci, pour permettre à tous les citoyens de connaître leurs droits et devoirs, de jouir de leurs droits et de s’acquitter de leurs devoirs.
A cet effet, l’implication du Caucus des Femmes parlementaires dans la dissémination des textes de lois a surtout le mérite de sensibiliser les femmes et les hommes sur leur portée juridique en matière d’équité genre. Ceci, afin qu’ils aient la même compréhension des textes législatifs que les acteurs qui ont la charge institutionnelle de les appliquer.
Des textes ont été votés qui, pour valoriser les droits de la femme dans le code des personnes et de la famille qui, pour mettre en selle le droit de la femme dans l’application du code pénal, dira la présidente du Caucus des Femmes parlementaires à l’Assemblée nationale, Mme Mémounatou Ibrahima. Pour elle, la présente session de dissémination s’inscrit dans la mise en cohérence d’une stratégie pour l’effectivité de la jouissance des droits par les femmes et les hommes. C’est pourquoi, le Caucus des Femmes s’est, dans cette veine, donné pour tâche d’aller à la rencontre des femmes dans les trente-neuf (39) préfectures du Togo pour partager avec elles, les contenus des deux codes, a-t-elle expliqué.
Cette importante activité, qui les conduira du 15 au 22 mai courant, dans les sept (7) préfectures de la Région Maritime, leur donne l’opportunité d’être plus proches de leurs consœurs, mères et filles, frères et pères dont certains sont, a-t-elle relevé, des victimes résignées des injustices, des violences et des conflits. Pour cela, Mme Ibrahima a appelé les uns et les autres à la mobilisation pour la paix dans les foyers, les bureaux et partout ailleurs. Ceci, en vue d’un monde paisible pour tous et un développement durable dans une société juste et équitable.
Dans ce contexte, la représentante-résidente du PNUD au Togo, Mme Khardiata Lo N’diaye, a salué l’organisation de cette session qui marque l’engagement du Caucus des Femmes parlementaires à défendre et promouvoir les droits de la femme. Une initiative louable qui, selon elle, concourt à l’ODD5 «égalité des sexes » et l’ODD10 «réduction des inégalités » au cocun de l’agenda du PNUD. Pour cela, elle a réitéré l’engagement de son institution à accompagner cette action.
Une action qui vise à «partager avec leurs sœurs des communautés à la base, l’esprit et la lettre de certaines dispositions du code des personnes et de la famille (CPF) et du code pénal révisé, en vue de leur appropriation, de leur compréhension et de leur application au motif de les soutenir de l’ignorance et des abus dont elles sont l’objet et qui sont souvent source de conflits et d’instabilité dans nos sociétés contemporaines », a souligné Mme Khradiata Lo N’Diaye..
Kpinzou EDJEOU
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