Le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières a lancé, mardi 27 décembre à Lomé, un projet dénommé « Formuler et tester au champ des biopesticides ». Il vise la mise en place d’une plateforme de formation et de renforcement des capacités techniques sur la production et l’utilisation des pesticides botaniques au détriment des pesticides chimiques de synthèses, préjudiciables pour la santé humaine et l’environnement.
Le présent projet a été réalisé en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, du Réseau sur les pesticides de la Région Asie Pacifique (RENPAP) et des associations de producteurs agricoles. Il s’inscrit dans le cadre du programme régional de «renforcement des capacités et assistance technique pour la mise en œuvre des plans nationaux sur la convention de Stockholm » sur les polluants organiques dans la sous-région CEDEAO.
Le lancement a été couplé d’un atelier de formation qui permet aux participants de se familiariser avec la convention de Stockholm sur les Polluants Organiques Persistants (POP) et sur les activités du projet pilote. Il s’agit aussi d’entretenir les agriculteurs, les membres de RENPAP et des associations de producteurs sur les dangers liés à l’utilisation des pesticides chimiques de synthèse. Il a été également question d’attirer l’attention des maraîchers sur l’usage des pesticides botaniques, de solliciter leur adhésion au projet pilote. Ceci, afin de promouvoir un développement sûr qui satisfait les besoins des populations actuelles sans pour autant compromettre ceux des générations futures.
Le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, André Johnson a précisé qu’au sortir de cet atelier, il sera établi un partenariat solide entre les acteurs concernés par ce projet pour permettre au Togo de consolider davantage les acquis. «Le gouvernement togolais, a-t-il poursuivi, s’est résolument engagé dans la promotion de l’agenda 21 et les instruments pris pour sa mise en œuvre». Il a émis le vœu que ces assises permettent au Togo d’améliorer ses capacités pour faire efficacement face à ce défi du siècle.
Régine AKONGA
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