Santé

Le projet « Impacte3D » pour la réparation des déficiences motrices en étude à Lomé

la table d'honneur
Le projet « Impacte3D » pour la réparation des déficiences motrices en étude à Lomé

Les résultats de la recherche clinique, sociale et technologique du projet pilote « Impression 3D et Accès à la Téléréadaptation » (Impacte3D) s’analysent, depuis ce mardi 26 mars, à Lomé. ). Le but de ce projet pilote régional est de renforcer les capacités des centres de réadaptation avec un laboratoire de fabrication 3D (Fablab) mis en place pour produire et approvisionner en « orthèses » ces centres.

Les locaux de l’Organisation Africaine pour le Développement des Centres pour Personnes Handicapées (OADCPH) à Lomé abritent un atelier d’analyse du processus de capitalisme et des résultats opérationnels du projet Impact3D.

Dans le cadre de la réparation des déficiences motrices, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a initié, avec l’aide de ses partenaires, un projet dénommé « Impression 3D et Accès à la Télé réadaptation » (Impacte3D). Le but de ce projet pilote régional est de renforcer les capacités des centres de réadaptation avec un laboratoire de fabrication 3D (Fablab) mis en place pour produire et approvisionner en « orthèses » ces centres.

Au terme de ce projet, lancé depuis décembre 2017, à Lomé, les différents acteurs venus des centres de réadaptation de Lomé, de Dapaong, de Bamako (Mali) et de Niamey (Niger), ainsi que d’autres parties prenantes venues d’Europe et d’ailleurs sont en atelier-bilan à Lomé.

Ainsi, après 18 mois de sa mise en œuvre, les participants vont ensemble, analyser les bénéfices et les limites de l’utilisation des technologies innovantes en la matière. Durant ces deux jours de rencontre, le processus de capitalisme et des résultats opérationnels du projet Impact3D, les résultats de recherche clinique leur seront présentés.

Le bilan cahier des charges technique et du volet technique dudit projet, le processus de production ; la mise en pratique de la prise de scan et de la rectification numérique, les résultats de la recherche d’impact social sont, entre autres activités qui vont meubler cet atelier. La téléréadaptation, la stratégie globale de Humanity and Inclusion (Handicap International), les produits de capitalisme font également partie de ces activités. Les travaux de groupes, leur restitution et recommandations, la visite du Fablab et les locaux de l’OADCPH vont marquer cette rencontre d’échanges.

Le représentant du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, M. Patchassi Kadanga a, dans ce sens dit espérer que « les conclusions de la recherche iront dans le sens des ambitions du projet Impacte 3D de renforcer les capacités de l’OADCPH et de relever le défi de l’accroissement de la productivité des prothésistes afin d’atteindre plus d’enfants et d’adultes handicapés ayant besoin d’un membre artificiel ou d’un appareil orthopédique mais qui malheureusement, vient dans des zones peu accessibles ». Dans ce contexte il a exhorté les acteurs à une participation active et totale pour ne négliger aucun détail qui pourrait être déterminant.

Au-delà d’introduire les nouvelles technologies dans la manière de travailler, d’expérimenter la possibilité de faire bénéficier davantage de patients, ce projet vise aussi, à réduire les coûts financiers qui y sont liés, la distance entre patients et structures concernées, ainsi qu’à permettre aux patients d’accéder aux soins, a laissé entendre Mme Elodie Tchibozo, chef projet OADCPH.

Caroline Boltz directrice Bureau Afrique de l’Ouest Dakar de Humanity and Inclusion demande la contribution des uns et des autres pour soutenir et améliorer ce l’utilisation de la technologie en Afrique de l’Ouest pour une meilleure prise en charge des patients.

Kpinzou EDJEOU

 

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