Le Chef de l’Etat Faure Essozimna Gnasingbé, toujours fidèle à la politique de préservation et de revalorisation des us et coutumes, a donné le ton des luttes traditionnelles Evala, édition 2017 en pays kabye samedi, dans le canton de Pya. C’était en présence du président de l’Assemblée Nationale, Dama Dramani, des membres du gouvernement, des présidents des institutions de la République et bien d’autres autorités politiques, administratives, militaires et traditionnelles. C’est donc parti pour une semaine de spectacles d’ambiance et de ferveur populaires dans les différents cantons de la Kozah et à Agbandè Yaka dans le Doufelgou. Ces luttes se sont poursuivies ce dimanche, notamment à Tchitchao où on était aux demi-finales. Les grandes attractions ont été la finale à Tchitchao et la grande danse des Evala à Tcharè et à Pya.
L’édition 2017 des luttes traditionnelles Evala en pays kabyè a démarré samedi, avec une ouverture solennelle par le Président de la République Faure Essozimna Gnassingbé, sur le terrain de l’Ecole Primaire Publique Kagnala où les luttes étaient à l’étape des préliminaires.
C’est autour de 9h15min que le Chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé est arrivé sur les lieux, accueilli par une foule en liesse. Il a salué les différentes personnalités présentes avant de s’installer pour le début des manifestations par son autorisation.
C’est ainsi que les supporteurs des deux camps en lice, à savoir Lao Haut et Lao Bas, sont passés tour à tour lui présenter leur civilité, chantant et dansant pour saluer son œuvre de réconciliation et du développement, tout en lui réaffirmation leur entière disponibilité de jour comme des nuit.
A la suite des supporteurs, ont commencé les luttes proprement dites ayant opposé les Evala de Lao Haut en blanc à ceux de Las Bas en vert. Sans round d’observation, les lutteurs de Lao-Bas ont surpris leurs homologues de Lao Haut par des victoires successives à la grande satisfaction de leurs encadreurs et supporteurs qui le manifestaient par des cris de joie, des chants de suprématie et des dansent pour narguer l’adversaire.
Sans suspens, Lao Bas a remporté la partie par 16 victoires contre 6 pour Lao Haut.
Du côté des cadets (Ahoza), Lao Haut a entamé la partie avec cette hargne de laver l’affront, creusant l’écart dans les premiers instant. Cet écart sera progressivement réduit, mais sans pour autant être comblé. C’est donc les cadets de Lao Haut qui gagnent par 17 points contre 14.
Hier, a eu lieu les deux demi-finales dans le canton de Tchitchao en présence du Chef de l’Etat Faure Essozimna Gnasingbé. La première a opposé, sur le terrain de kazangabyo, les Evala de Bou à ceux de Fatou. Là, ce sont les lutteurs de Bou en blanc qui ont entamé la partie tambour battant en s’adjugeant les cinq premiers points, jetant ainsi le froid dans le camp adverse.
Loin d’abdiquer, les Evala de Fatou en rouge avec les conseils et les réajustements des ainés, parviennent à sauver l’honneur au point même de vouloir renverse la tendance. Mais, Bou a tenu dur, et fini par l’emporter par 26 victoires contre 19.
Chez les cadets, c’est plutôt l’équilibre des forces. Les deux camps se sont neutralisés avec 5 points chacun.
La deuxième demi-finale a mis aux prises les lutteurs de Kigbèling en vert à ceux de la coalition Hazé-Lohou en blanc. Au terme de la confrontation, c’est Kigbèling qui sort vainqueur par 20 victoires contre 15 pour Hazé-Lohou. Côté Ahoza, les cadets de Hazé-Lohpu ont vengé leurs ainés en battant ceux de Kigbèling par 9 points contre 4.
Aux deux lieux, outre l’ambiance des supporteurs pour qui tous les moyens étaient bons pour se mettre en vedette, on retient aussi et surtout la prestation des femmes, qui louaient l’artisan du Togo apaisé et réconcilié Faure Essozimna Gnassingbé. Elles manquaient visiblement de mots pour saluer à sa juste valeur la politique de développement du Président Faure Gnassingbé qui, avec la réalisation des infrastructures çà et là et les programmes de financement des couches défavorisées entend faire de chaque milieu un pôle de développement pour sortir les populations vulnérables de la précarité.
Faustin LAGBAI
Alex TEYI
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