Le 6e Congrès de la Conférence mondiale sur la justice constitutionnelle (CCMJC) s’est tenu, du 28 au 31 octobre 2025, à Madrid, capitale de l’Espagne. Le président de la Cour constitutionnelle du Togo, Pr Djobo-Babakane Coulibaley et son collègue membre, Pr Palouki Massina, ont pris part aux travaux axés sur le thème « Les droits humains des générations futures ». L’objectif premier de cet important rendez-vous est de favoriser le dialogue judiciaire entre les juges constitutionnels à l’échelle mondiale.
Le 6e Congrès de la Conférence mondiale sur la justice constitutionnelle de Madrid a, dans un premier temps, consacré la journée du 28 octobre 2025 à la réunion du bureau de la Conférence mondiale sur la justice constitutionnelle, ainsi qu’aux réunions des groupes régionaux et linguistiques. La Cour constitutionnelle du Togo étant membre de la Conférence des Juridictions Constitutionnelles Africaines (CJCA) et de l’Association des Cours Constitutionnelles Francophones (ACCF), a participé, avec un grand intérêt, aux manifestations, dont celles organisées, le 29 octobre et dans la matinée du 30 octobre 2025, ont constitué la deuxième phase du congrès. Consacrée à l’inauguration et aux sessions de travail, cette phase a été le moment dédié au dialogue entre les juges constitutionnels venus de tous les horizons de par le monde. Il faut souligner que plusieurs défis majeurs demeurent soulevés par le thème central du congrès. Il s’agit, entre autres des défis liés à la dégradation de l’environnement et au changement climatique, à la vie privée numérique et aux avancées technologiques, ainsi qu’à l’inégalité dans l’éducation.
A travers des échanges d’expériences fructueux, les participants ont mis en exergue l’important rôle que peuvent jouer les Constitutions et les Cours constitutionnelles, afin de relever ces défis. Dans cette veine, les Constitutions doivent pouvoir s’adapter aux réalités de l’heure. Aussi, lors du contrôle de constitutionnalité, qu’il soit a priori ou a posteriori, le juge constitutionnel devra s’assurer de la protection efficace des droits humains des générations futures.
Le dernier jour, 31 octobre 2025, a été consacré à un programme culturel, riche en couleurs. L’objectif visé est la préservation du patrimoine culturel, l’un des aspects des « droits des générations futures ».
(Service de Communication de la Cour constitutionnelle)
RSS