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Le PCA du Système ouest africain d’accréditation reçu par la cheffe du gouvernement

M. Aboubacry Baro (au milieu) lors de l'entretien que lui a accordé le PM Victoire Tomégah-Dogbé.
Le PCA du Système ouest africain d’accréditation reçu par la cheffe du gouvernement

Le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, s’est entretenu, le 4 décembre 2023, à la Primature à Lomé, avec le président du conseil d’administration du Système Ouest Africain d’Accréditation (SOAC), M. Aboubacry Baro. C’est une visite de remerciement aux autorités togolaises pour l’accueil réservé aux participants de la dernière réunion du SOAC tenue à Lomé, et pour partager avec le Premier ministre les résultats de cette rencontre.

M. Aboubacry Baro présente à Mme Victoire Tomégah-Dogbé le certificat international du SOAC.

A l’issue de l’entrevue, le président du Conseil d’Administration (PCA) du Système ouest africain d’accréditation (SOAC), M. Aboubacry Baro, a confié qu’il a eu l’honneur d’être reçu par le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, pour « d’abord remercier l’Etat du Togo qui a accepté nous accueillir, pour la réunion de la gouvernance du SOAC, et en même temps, saisir cette opportunité pour présenter quelques résultats de cette réunion ». Selon lui, ces résultats font du SOAC une structure unique d’accréditation pour l’ensemble des pays de l’UEMOA. « On entend par accréditation la reconnaissance de la compétence technique de nos organismes d’évaluation de la conformité, comme les laboratoires de certification, les organismes d’inspection et aussi de certification », a expliqué M. Aboubacry Baro. A titre d’indication dans le domaine de la santé, a-t-il précisé, « si un laboratoire fournit des résultats d’essais, ce qu’on attend, c’est que ces résultats soient fiables. Si on a des problèmes de santé, on va chez le médecin qui nous prescrit souvent des analyses biomédicales. La grande question, c’est de savoir si les résultats fournis sont justes ? S’il y a une erreur sur les résultats, ceci va impacter sur les diagnostics du médecin avec toutes les conséquences avérées. Au niveau également des produits, il y a les mêmes constats de conformité qui se posent ». Pour vérifier tout cela, M. Aboubacry Baro a indiqué qu’il y a « l’organisme d’accréditation qui va évaluer la compétence de ces structures et qui les accrédite ».

Le président du conseil d’administration du SOAC a fait savoir que « ce qui est important, aujourd’hui, c’est de porter à l’intention des plus hautes autorités qu’on a fait les grands pas pour avoir cette reconnaissance internationale. Les accréditations reçoivent, désormais, une reconnaissance au sein de toute l’Afrique, mais également au niveau international, avec la signature de l’accord de reconnaissance mutuelle. Ce qui signifie surtout qu’avec la politique de consommation locale du Togo, les produits seront certifiés en amont, permettant de garantir que toutes les infrastructures qui sont derrière, depuis la normalisation jusqu’aux inspections, sont d’une certaine fiabilité.  Si ces produits sont estampillés conformes aux normes togolaises par l’organisme habileté et accrédité, ça peut garantir la santé et la sécurité des consommateurs, mais également l’accès de ces produits sur le marché africain et à l’international, sans entrave aucune », a-t-il laissé entendre.

Aboubacry Baro a révélé qu’au niveau du Togo, il y a quatre laboratoires qui sont accrédités. « Ce qu’on cherche, c’est de pouvoir démontrer aussi bien aux opérateurs économiques qu’aux consommateurs, que ces résultats qui sortent de ces laboratoires attestent que les produits sont sûrs, validés conformes par des organismes internationaux. Le Togo est un pays de référence par rapport à ce processus d’accréditation. Ce que nous retenons, c’est l’engagement fort des autorités togolaises, à travers l’impulsion de la création des unités de transformation qui méritent d’être davantage soutenues, accompagnées pour la valorisation de leurs produits. Et sur ce point, la qualité prend une place vraiment importante », a-t-il dit.

Aboubacry Baro a fait savoir qu’il a demandé un plaidoyer pour soutenir la pérennisation du SOAC au niveau de l’UEMOA qui vit de 80% de la subvention. Il a indiqué que la cheffe du gouvernement lui a prodigué des conseils, afin de bien mener sa mission et faire avancer la mise en œuvre des projets de l’institution dans le pays. « Le Premier ministre était très attentive, mais également très alerte sur les questions de qualité qui sont au cœur des préoccupations gouvernementales du Togo. Donc, le SOAC est un instrument pour davantage confirmer, réaffirmer notre politique de développement économique », a-t-il conclu.

Mireille Dédé BENISSAN

 

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