La commune Lacs 1 a abrité, du 23 au 26 novembre 2023, le second acte du Festival International d’Histoire d’Aného (FIHA). Avec des festivaliers venus de la diaspora, du Bénin, du Brésil et de la Martinique, l’évènement est organisé par la Fondation Aquereburu et Partenaires autour du thème, « Rencontres ». L’occasion a donné lieu à des activités culturelles, des échanges scientifiques avec en sus, l’innovation qu’est le grand carnaval d’Aného. Le ton du festival a été donné, le 22 novembre, au cours d’une cérémonie riche en interventions et distinction, au restaurant Miadjoe.
Les têtes couronnées au devant de l’assistance à Agbodrafo
Ville historique et touristique, la cité balnéaire d’Aného est le carrefour de grands évènements cultuels et culturels. Elle accueille encore, pendant quatre jours, du 23 au 26 novembre, la seconde édition du Festival International d’Histoire d’Aného (FIHA). Après le succès de l’année dernière, la Fondation Aquereburu et Partenaires a remis le couvert pour une aventure encore plus riche, comme le témoigne le thème « Rencontres », retenu pour cette année, tout comme l’invitation du Brésil, de la Martinique et de l’association des communes Kozah 1 et Atiheme au Bénin.
Et pour illustrer le thème et son importance dans la vie de toutes les communautés, l’embouchure d’Apounoukpa, où la terre, le fleuve et l’océan se rencontrent, a été le lieu choisi pour ouvrir le bal de ce FIHA. Le restaurant Miadjoe a ainsi, offert son gîte pour la cérémonie d’ouverture à laquelle ont pris part, le ministre de la Culture et du Tourisme, Dr Kossi Gbényo Lamadokou, l’ambassadeur du Brésil au Togo, M. Nei Bitencourt, l’ambassadeur de France, Augustin Favereau, le chef de la délégation de l’Union Européenne au Togo, M. Joaquin Tasso Villalonga, ainsi que d’autres personnalités.
Cette édition a été meublée d’échanges scientifiques, à travers des conférences-débats et des tables rondes. La culture sera grandement représentée par le biais des masters class que tiendra le mannequin international Rébecca Ayoko et des expositions d’art, sans oublier le boulevard gastronomie et le concert avec en guest star, la chanteuse ivoirienne Rosaline Layo et les humouristes Mamane et Digbeu Cravate.
Cette année, ce festival innove, afin de rehausser son éclat et son attrait. Il s’est agi du grand Carnaval d’Aného qui se veut sur le modèle du Brésil, pays invité. Un avant-goût a été donné au public, avec la prestation des danseuses de Samba et faiseuses de carnaval, venues du Brésil pour baptiser ce premier acte du carnaval d’Aného.
Outre les différentes prestations folkloriques, cette cérémonie a été l’occasion de remettre les distinctions d’Aneho d’Or. Ces trophées de mérite et de reconnaissance ont été attribués à M.M. Beni Lawson, Lionel Djondo, Namo Johnson et à Mme Rebecca Ayoko. Le prix du colloque du FIHA a été décerné à M. Oswald Womé, pour son œuvre, « Le sable, la danse, la mort ».
Le groupe folklorique venu de la Kozah 1 donnant sa prestation
Les activités ont été lancées par le préfet des Lacs, M. Têvi Bénissan.
Dans son allocution, le président du comité d’organisation, M. Florent Tiassou, a souligné l’importance de ces rencontres qui viennent apporter un plus dans l’appropriation de l’identité culturelle propre à Aného, tout en étant un creuset de brassage entre les peuples et communautés frères et sœurs.
Pour sa part, le maire de la Commune Lacs 1, M. Alexis Aquereburu, s’est réjoui de l’intérêt qu’a suscité cette édition et de la mobilisation des participants, venus célébrer la culture, mais aussi réfléchir sur la pérennisation des valeurs propres et les legs de l’identité.
C’est dans ce même sens qu’a abondé, l’ambassadeur du Brésil au Togo, M. Nei Bitencourt, qui est revenu sur les liens unissant son pays et Aného, d’hier à aujourd’hui.
Pour leur part, le maire de la commune Atiheme, M. Saturnin Dansou, celui de la commune Kozah 1, M. Pidabi Paoubadi, et la chef de la délégation de la Martinique, Mme Vicky Toulain Kata, ont exprimé leur gratitude, en laissant entendre que la rencontre est l’opportunité de revisiter l’histoire, la culture et tisser des liens pour l’avenir.
Mawuto Clairbonheur ADJIGNON
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