Transport Aérien

Le chef de l’Etat préside les travaux du groupe de travail ministériel sur le MUTAA

Le chef de l'Etat (au centre) a posé avec les autres personnalités
Le chef de l’Etat préside les travaux du groupe de travail ministériel sur le MUTAA

La session du Groupe de Travail Ministériel (GTM) sur l’opérationnalisation du Marché Unique du Transport Aérien en Afrique (MUTAA) se tient, à de l’hôtel 2 Février, à Lomé, sous l’égide du chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, Champion désigné par ses pairs pour conduire le processus de mise en œuvre intégrale dudit marché. Cette rencontre faisait suite à la réunion technique des experts, tenue, du 25 au 27 mai, consacrée à l’examen de l’état de mise en œuvre des mesures immédiates pour assurer le fonctionnement efficace du MUTAA. Les travaux ont été présidés par le chef de l’Etat. Le Premier ministre, Komi Selom Klassou, le président de l’Assemblée nationale, l’honorable Dama Dramani, des membres du gouvernement, des présidents des institutions de la République et ceux des commissions spécialisées d’organisations africaines et de divers invités, ont assisté à l’ouverture et à la clôture de l’assise.

La présente réunion du Groupe de Travail Ministériel (GTM) sur l’opérationnalisation du Marché Unique du Transport Aérien en Afrique (MUTAA), à Lomé, la 4e du genre, fait suite au lancement du MUTAA par les chefs d’Etat et de gouvernement africains, lors de la 31e session de la conférence de l’Union Africaine (UA), en janvier 2018, à Addis Abéba (Ethiopie). Les travaux, hier, ont été consacrés essentiellement à l’examen et la validation du rapport des experts, l’élection d’un nouveau bureau du GTM, et les travaux en plénière. Ceux-ci ont été sanctionnés par l’adoption du rapport des ministres en charge de l’aviation civile africaine, la signature du Mémorandum de mise en œuvre de la Décision de Yamoussoukro par les Etats parties à la Déclaration solennelle d’instaurer le MUTAA, de même que la lecture du communiqué du GTM, marquant la fin de cette importante rencontre.

A l’ouverture de cette réunion, le ministre des Infrastructures et des Transports, M. Ninsao Gnofam, a cité le Togo comme un bon exemple dans la mise en œuvre de la Décision de Yamoussoukro, qui recommande la libéralisation du ciel aérien africain. Il a illustré cet exemple par la création, au Togo, d’une compagnie aérienne régionale de référence en Afrique de l’Ouest et du Centre (Asky Airlines), soulignant que cette décision a fait du MUTAA, le 1er des 13 projets phares de l’Agenda 2063 de l’UA.

Le MUTAA, en effet, a été initialement établi avec l’engagement de 23 Etats membres. Le ministre Gnofam s’est alors réjoui de voir ce nombre porté aujourd’hui, à 26 Etats, avec l’entrée de la Gambie, de la République Centrafricaine et du Tchad, bien d’autres pays ayant exprimé leur intérêt à se joindre à cette initiative. « La transformation de l’espace aérien africain en un marché commun est un vecteur de développement et de prospérité pour nos Etats, nos entreprises et profitera à nos concitoyens », a-t-il assuré.

Nécessité de se conformer aux dispositions de Yamoussoukro

Dans cette optique, le ministre a exprimée la nécessite de « continuer à faire un plaidoyer efficace, sous le leadership de notre Champion », pour engager plus de pays africains à cet instrument, amener les Etats membres à se conformer aux dispositions de la Décision de Yamoussoukro. Il n’a pas passé sous silence le besoin d’accélérer la mise en œuvre des activités de la feuille de route déjà définie et de continuer à solliciter la contribution de la Banque Africaine de Développement et d’autres partenaires financiers, en vue de mobiliser plus de ressources pour l’opérationnalisation de l’Agence d’exécution, de gestion et de supervision du MUTAA.

Le président de la Commission de l’UA, M. Moussa Faki Mahamat et le président du Groupe de Travail Ministériel (GTM), M. Fidel Dimou, ont salué l’engagement personnel du chef de l’Etat togolais, en sa qualité de Champion du MUTAA. Ils ont souligné que l’initiative traduit la vision de l’intégration des peuples africains et se veut également un vecteur de développement économique et de lien économique. Ces deux intervenants ont, par ailleurs, félicité les efforts déjà accomplis par le Togo, la qualité du travail abattu par les ministres en charge des Infrastructures, des Transports et de l’Aviation civile, ainsi que celui réalisé par différentes commissions et organisations africaines et internationales agissant dans ce secteur (CAFAC, AFRAA, ASECNA, IATA, OACI, etc.).

En marge des travaux de ces rencontres se sont animés, sur l’esplanade du palais des Congrès, des stands dressés (sides events), où tout visiteur a eu l’occasion d’être mieux renseigné sur les activités des sociétés du transport aérien opérant sur le territoire togolais.

Martial Kokou KATAKA


 

Transport Aérien

A lire dans Transport Aérien