Le président de la République Faure Essozimna Gnassingbé, continu sa politique de promotion de l’emploi des jeunes. Il lance ce lundi 14 mai, à Barkoissi, dans la préfecture de l’Oti, les travaux de construction d’un Institut de Formation pour l’Agro-Développement (IFAD), dédié à l’élevage
Ce lancement intervient après celui d’Elavagnon, dans l’Est-Mono, en décembre dernier, consacré à l’aquaculture. Ces actions et bien d’autres, promis lors de ses vœux de nouvel An à la nation, concrétisent la volonté du président de la République, d’offrir aux jeunes, des formations qualifiante et diplômante, et aux adultes, une formation continue, à travers notamment, la création d’une dizaine d’IFAD spécifiques, sur cinq (5) ans. Ceci, dans le but de les orienter vers l’entrepreneuriat et de leur permettre de participer pleinement à la vie socio-économique de la nation, avec la capacité de s’adapter aux mutations socioprofessionnelles. Toutes ces réalisations vont au profit de l’emploi des jeunes et de personnes qualifiées, dans des secteurs d’activités nécessitant des technologies modernes, pour devenir compétitifs.
Dans son adresse à la nation, à l’avènement de l’année 2018, le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, avait insisté sur la jeunesse togolaise, soulignant que son dynamisme et son engagement doivent être soutenus, accompagnés et qu’elle sera au cœur des interventions de l’Etat. Il a, de ce fait, mis l’accent sur la qualité de la formation professionnelle, en tant que pourvoyeuse d’outils et des compétences nécessaires à une participation des jeunes au développement. C’est dans ce sens qu’ont été annoncés dix nouveaux instituts de formation pour le développement, sur les cinq années qui viennent, dans les domaines de l’agriculture, de la logistique, du bâtiment, des transports et du numérique.
Aussitôt dit, aussitôt entamé. Le 5 décembre dernier, déjà, il lançait l’IFAD de l’Elavagnon, dans l’Est-Mono. Consacré à l’aquaculture, cet institut sera ouvert à la rentrée scolaire prochaine. Dans la poursuite de la mise en place de ces instituts, le président Faure Gnassingbé, procède aujourd’hui, à la pose de la première pierre pour la construction d’un deuxième IFAD dédié à l’élevage, à Barkoissi, dans la préfecture de l’Oti. L’objectif de ce dernier est de mettre en place une filière de formation pour les métiers de l’élevage de bovins laitiers. Cette formation va, par la suite, accompagner la mise en place des filières laitière, de petits ruminants, de volailles ainsi que de porcins. Les jeunes y bénéficieront d’une formation leur permettant, à la sortie, d’être capables de créer leur propre exploitation. Parce qu’ils auraient acquis des techniques et méthodes pour améliorer la productivité de l’élevage (habitat, alimentation, santé) et pour entrer dans la démarche de la transformation et de la commercialisation. Ce faisant, le Togo renforce son autonomie alimentaire, pour lutter contre la pauvreté, étant dit qu’il importe 70 à 75% de produit laitier. Bref, ce sera un véritable trait d’union qui se crée entre la formation professionnelle et le développement socioéconomique du pays.
L’IFAD de Barkoissi comprend un campus numérisé et une ferme agro-pédagogique. Un Environnement Numérique de Travail (ENT), intégré dans toutes les activités, facilite l’acquisition de compétences adéquates aux apprenants ainsi que leur ouverture sur le monde professionnel.
D’autres initiatives au profit du monde rural
A l’instar du centre de Barkoissi, l’IFAD d’Elavagnon a pour finalité de participer au développement de l’aquaculture et la possibilité donnée, à ceux qui le souhaitent, de créer leur propre entreprise. S’appuyant toujours sur un Environnement Numérique de Travail intégré, il comprend un bloc administratif et pédagogique, une écloserie, une unité de production d’aliments pour poissons et des ateliers de transformation, des bassins piscicoles et un barrage de 2 ha, un internat, un restaurant, des aires de sport, etc.
Il faut dire que la création des IFAD s’inscrit dans la mise en route du projet social du chef de l’Etat. A plus d’une fois, il s’est dit très préoccupé par les problèmes liés à l’emploi des jeunes et du monde rural qui végète dans la pauvreté. Afin de résoudre ce problème, le chef de l’Etat a lancé des projets tout azimut. C’est ainsi qu’il a institué, toujours, au profit du monde paysan, le mécanisme dénommé TIRSAL (Togo Incentive-Based Risk Sharing System for Agricultural Leading). C’est un programme incitatif de finance agricole fondé sur le partage du risque. Cette initiative du chef de l’Etat qu’il a solennellement lancée le 25 avril dernier, dans le cadre de la célébration du 58e anniversaire de l’indépendance du Togo, s’inscrit dans une vision mue par une volonté de création d’emplois et de richesses dans le secteur agricole, l’augmentation de revenus des populations, surtout en milieu rural.
Il faut, par ailleurs, dire aussi que la création des agropoles, initié par le chef de l’Etat, répond à ce besoin de lutter contre la pauvreté dans le monde rural et de lancer le pays sur la voie du développement partagé.
Vivement qu’avec cette option du progrès dans les domaines tous azimuts, les Togolais parviennent à exprimer le potentiel du pays et à réaliser le rêve d’une grande nation émergeante et stable.
Faustin LAGBAI
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