Nécrologie

L’Assemblée nationale rend un dernier hommage à feu député Balakiyem  Essohanam Eklou Modibo

La présidente de l'Assemblée nationale, Mme Tségan se recueille devant la dépouille mortelle après avoir déposé une gerbe de fleurs
L’Assemblée nationale rend un dernier hommage à feu député Balakiyem  Essohanam Eklou Modibo

Le 2e questeur de l’assemblée nationale, Balakiyem Essohanam Eklou Modibo n’est plus. Il a tiré sa révérence le 13 octobre 2021, à l’âge de 61 ans. Ce 28 octobre 2021, tout le peuple  togolais, à travers ses institutions, s’est réuni, dans la cour d’honneur de la représentation nationale, pour  rendre un dernier hommage à cet illustre disparu, présenté comme un homme d’exception par son  incomparable humilité, sa simplicité, sa fraternité, sa maitrise de soi et son aura. La cérémonie d’hommage a été présidée par Mme Yawa Djigbodi Tsègan, présidente de l’hémicycle. On y trouvait aussi des responsables d’institutions nationales et internationales, des membres du gouvernement, des anciens premiers ministres, des députés, des autorités administratives, municipales, militaires et religieuses, des parents et amis du regretté, ainsi que divers autres invités. Tous ont reconnu en   celui qu’ils pleurent les qualités d’homme discret et travailleur aux qualités humaines et professionnelles.

L’Assemblée nationale, dans toute sa diversité politique, a dit ce 28 octobre 2021, à Lomé, ses derniers adieux à celui qui fut le 2e questeur de la représentation nationale. Il s’agit  bien de feu honorable député Balakiyem Essohanam Eklou Modibo, rappelé à Dieu  le 13 octobre dernier à l’âge de 61 ans. Réunie, dans la cour d’honneur de la représentation nationale, l’assistance a accueilli dans une vive émotion l’arrivée de la dépouille mortelle aux couleurs nationales. La minute de silence a été suivie du dépôt de gerbes de fleurs, de la sonnerie aux morts et de l’exécution de l’hymne national : « Terre de nos Aïeux ». L’audition de l’une des interventions du défunt a été, pour plus d’un, un moment d’intenses douleurs et de grande émotion.  L’oraison funèbre de la suite a fait place aux  salutations d’usage dans une ambiance de recueillement, caractéristique du deuil, et dans  le strict respect des mesures barrières.

Discret et travailleur, feu Modibo est un infatigable combattant

L es députés debout, observent la minute de silence en mémoire de leur collègue

Dans l’oraison funèbre l’honorable Attigbé Ihou a salué la mémoire de celui qui fut « un homme d’exception, par son incomparable humilité, sa simplicité, sa fraternité, sa maitrise de soi, son aura. Un homme de la ville, moderne, tout aussi  armé d’une profonde sagesse rurale. Un homme à la fois réservé et tout aussi chaleureux dans le confort  de la proximité. Un homme  des deux mondes, toujours entre modernité et tradition ». En cette douloureuse épreuve, c’est avec peine, tristesse et respect que le député Ihou  a rendu hommage à cette personnalité ouverte d’esprit, attentionnée et courtoise. L’homme que la nation togolaise pleure, dira l’honorable Ihou, a été un exemple, à travers les grandes étapes de sa vie, ses principaux traits de caractère, ses qualités humaines et professionnelles, son sacerdoce pour l’Etat qu’il a servi avec loyauté, et les causes nobles qu’il a défendues de son vivant. La perte de cet homme cher est une véritable déchirure, une douleur toujours  difficile à contenir. Car, «  nous ne sommes jamais préparés à la perte d’un être cher. Aucun  mot ne saurait suffisant pour exprimer le chagrin causé par cette disparition soudaine, inattendue et rien ne saurait l’apaiser », a laissé entendre M. Ihou. « En ces moments d’intenses douleurs, nous faisons notre deuil et nous te laissons partir en paix. Accepte nos larmes et nos pleurs comme des mots d’amour envoyés au ciel, afin de couvrir ton cœur de bonheur dans ta dernière demeure. A toute la famille, à tous ceux qui t’ont connu et aimé, j’exprime, au nom de la représentation nationale, toute notre sympathie la plus attristée et toute notre reconnaissance pour l’exemplarité de ton parcours sur Terre. Repose en paix, cher collègue ! », a imploré l’honorable Ihou.

Les remerciements de la famille

Membres du gouvernement, présidents d’institutions et autres personnalités à la séance spéciale d’hommage

Ismaïl Modibo, au nom de la famille éplorée, a exprimé sa reconnaissance au chef de l’Etat, pour avoir voulu et accepté inscrire le désormais feu honorable Modibo sur la liste des candidats devant défendre les couleurs  du parti Union pour la République (UNIR) aux élections législatives de décembre 2018, pour l’avoir aussi accepté comme membre du bureau de l’Assemblée nationale, au poste très important de 2e questeur et pour les nombreuses marques de sympathie et de soutien multiforme à la famille endeuillée, depuis la maladie de leur très cher regretté père. Il a également remercié les députés pour leurs bienfaits et leur esprit de fraternité à l’endroit de leur père de son vivant  et, particulièrement, pour leur témoignage d’amitié et de solidarité dans cette douloureuse épreuve. Il n’a pas passé sous silence le rôle capital joué par son parti dans la brillante carrière de ce vaillant fils de Lama-Tessi.

Né le 31 décembre à  Lama-Tessi, dans la préfecture de Tchaoudjo, feu  Balakiyem Essohanam Eklou Modibo a été juriste  à la direction générale des impôts,  après des formations complémentaires à l’Ecole Nationale d’Administration. Parallèlement à sa vie professionnelle, feu Modibo a été un passionné de la politique. En 2018, il a été élu député dans la préfecture de Tchaoudjo sous la bannière  de UNIR.

La cérémonie d’hommage a été suivie d’une prière musulmane au centre Mouammar Kadafi. Vivement, qu’il se repose en paix.

 

 

 

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