La 11e session du conseil d’administration de l’Académie Régionale des Sciences et Techniques de la Mer (ARSTM) s’est ouverte, à Lomé. Durant deux jours, les experts des pays membres à savoir : le Bénin, le Burkina Faso, le Congo, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée, la RDC et le Togo vont plancher sur le rapport d’activités de l’année écoulée, les recommandations de la session précédente et les défis qui confrontent cette institution de formation. Ceci, afin de trouver de nouvelles pistes pour un meilleur rayonnement de l’Académie et des métiers de la mer en Afrique. Cette réunion des experts balise la voie à celle des ministres en charge des transports des pays membres qui se tiendra demain.
Après la 10e session tenue, en 2016, en Guinée Conakry, Lomé abrite, la 11e session du conseil d’administration de l’Académie Régionale des Sciences et Techniques de la Mer (ARSTM). Cette session qui a débuté avec la réunion du comité d’experts des pays membres va examiner le rapport d’activités de la direction au cours de l’année écoulée, les états financiers et préparer des projets de recommandations à soumettre, jeudi, aux membres du conseil d’administration qui sont les ministres en charge des transports maritimes. C’est la Guinée qui a tenu la présidence du conseil d’administration de l’ARSMT l’année dernière.
Le président sortant du comité des experts, Mamoudou Diallo a relevé que les activités qui ont marqué son mandat ont tourné essentiellement autour des préparatifs du trentenaire de l’Académie, dont les festivités se sont tenues à Abidjan, siège de l’ARSTM. Ces activités, selon lui, ont permis d’augmenter la visibilité de cette institution régionale, non seulement auprès du public, mais aussi, auprès des partenaires techniques et financiers. Un bilan a été également dressé à cette occasion pour trouver les moyens de consolider cette Académie qui est une institution unique dans la sous-région en matière de formation aux métiers de la mer. « C’est un joyau que nous devons préserver et développer », a laissé entendre M. Diallo, qui a mis un accent particulier sur les contributions des pays membres au budget de l’Académie. « Nous avons grand espoir qu’ici à Lomé ces mesures seront amplifiées, parce que nous connaissons l’engagement du Togo pour la promotion des institutions régionales et nous sommes convaincus que la présidence du Togo qui commence cette année sera couronnée de succès pour le bien de l’Académie», a ajouté M. Diallo.
A l’occasion, le Col. Karim Coulibaly, directeur général de l’ARSTM, a souligné que l’institution se porte bien, mises à part des difficultés financières. En effet, les défis sont nombreux par rapport à l’effectif sans cesse croissant des élèves (de 50 élèves à l’origine il y a 30 ans l’Académie compte aujourd’hui près de 700 élèves), ce qui induit du coup un budget conséquent pour sa bonne gestion. Ces défis sont également liés à l’adaptation des formations à l’emploi et des programmes à l’actualité. Sur ce dernier point les textes de base de l’Académie sont à la hauteur, c’est-à-dire, ont la certification internationale, a laissé entendre M. Coulibaly.
A noter que l’ARSTM est une institution régionale de formation maritime, portuaire et industrielle, en charge des questions de sûreté et de sécurité des 15 pays francophones d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Parmi ces 15 pays, 8 sont membres du conseil d’administration, dont le Togo qui est membre fondateur. L’Académie compte 4 grandes entités à savoir : l’Ecole Supérieure de Navigation, l’Ecole Supérieure des Transports Maritimes, le Centre d’Apprentissage Maritime et l’Institut de Sécurité Maritime International.
Blandine TAGBA-ABAKI
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