Trouver des pistes pour valoriser au mieux la culture togolaise. Tel est l’enjeu de la rencontre initiée, le 15 octobre 2024, par la ministre de la Communication, des Médias et de la Culture, porte-parole du gouvernement, Yawa Kouigan, avec les représentants des fédérations et corporations d’artistes, à son cabinet à Lomé.
Les acteurs culturels des différentes chaînes de l’art et de la culture ont échangé avec la ministre Yawa Kouigan de la Communication, des Médias et de la Culture, porte-parole du gouvernement, dans le cadre de la politique de promotion de la culture au Togo. En effet, depuis sa nomination, le 20 août 2024, Mme Kouigan a initié une série de rencontres avec les différents acteurs relevant de son département, en vue de poser les bases d’une collaboration renforcée et inclusive. Dans cette démarche d’ouverture et de dialogue, elle a échangé, hier à Lomé, avec les hommes et femmes de l’art et de la culture, représentés à cette occasion par les premiers responsables des fédérations artistiques et culturelles, pour relever ensemble les défis du secteur. Sans langue de bois, ces représentants ont, les uns après les autres, exprimé leurs préoccupations qui vont du taux de représentativité dans tous les secteurs de l’art et de la culture au financement. Ceci a permis donc à la ministre de présenter les grandes orientations de la réforme du secteur culturel, notamment l’opérationnalisation du Fonds National de la Promotion culturelle (FNPC), qui remplace le Fonds d’Aide à la Culture (FAC).
Différents responsables à l’ouverture de la rencontre
Selon la ministre Kouigan, le FNPC est un outil stratégique conçu pour soutenir les initiatives culturelles et renforcer la compétitivité du secteur, au niveau national et international. Sur la question de la représentation des acteurs culturels au sein des organes de gestion du Fonds, Mme Kouigan a invité les organisations à une désignation concertée et consensuelle de personnes capables de faire de ce fonds un levier de rayonnement culturel pour le Togo.
Par ailleurs, afin de conduire les différents chantiers culturels de manière inclusive et participative, conformément à la vision du chef de l’Etat, la ministre a recueilli les idées et suggestions des artistes. Elle les a exhortés à l’union et au soutien mutuel, en se référant à une sagesse universelle, selon laquelle, si un royaume se livre la guerre à lui-même, il est voué à la perdition. « La diversité de nos talents est notre richesse. C’est en restant unis et solidaires que nous réussirons à relever les défis auxquels fait face le secteur culturel et à promouvoir ensemble la culture togolaise dans toute sa splendeur », a-t-elle fait ressortir.
En définitive, les différents représentants ont apprécié l’initiative qui a éclairé sur certains sujets. « Je sors de cette rencontre avec un sentiment de joie et d’espoir. Car nous avons discuté des sujets qui nous permettront de trouver un consensus dans la désignation des acteurs devant représenter le monde artistique au plan national, pour une industrie culturelle plus forte. Je suis donc ravi et heureux de savoir que nos aspirations sont prises en compte et la ministre nous invite à un second round des négociations, afin que l’inclusion et la concertation soient au cœur de nos échanges avec les autres fédérations », a laissé entendre Charles Olince (de son vrai nom Aritouka Essomanam), secrétaire adjoint de l’Association des Ecrivains du Togo (AET).
Yankolina M. TINGAENA
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