Culture / Tradition

20e anniversaire du décès du Père de la nation : La jeunesse de Golfe 3 a dansé kamou en mémoire de l’illustre disparu

Une séquence de la danse Kamou
20e anniversaire du décès du Père de la nation : La jeunesse de Golfe 3 a dansé kamou en mémoire de l’illustre disparu

5 février 2005 – 5 février 2025. Il y’a de cela 20 ans, que le Père de la nation, feu général Gnassingbé Eyadéma a été rappelé à son Créateur. A l’occasion de la célébration de cet anniversaire, la jeunesse Golfe 3 a organisé, mercredi 5 février 2025, une danse kamou à Lomé.

Un événement culturel qui a permis de réunir les filles et fils de ladite commune pour honorer la mémoire de l’illustre disparu, tout en valorisant les rites du terroir togolais pour la promotion de la paix et la cohésion sociale, valeurs prônées par feu président Eyadema.

Il sonnait exactement 15h30, quand le grand tam-tam a retenti, comme à l’accoutumée, pour annoncer un événement de taille. Ce rituel voulait tout simplement signifier que l’on honorait la mémoire d’un illustre disparu, celle de feu président Eyadema. L’homme que tous les Togolais aimaient affectueusement appeler le “baobab“ de Lomé II. Le ton a été donné par l’entrée des danseurs dans l’arène au rythme d’un autre genre de danse que celui de kamou.

 Pour la circonstance, le terrain d’Adéwui était devenu très exigu pour contenir danseurs, musiciens et spectateurs, venus de tous les coins de Lomé. Cette manifestation s’est déroulée, dans une ambiance festive, de retrouvailles et de partages, parfois empreinte d’émotion, en souvenir de ce triste événement. Ce grand homme a consacré toute sa vie à la recherche de la paix et du vivre ensemble, pour le bien-être de son peuple. Mieux encore, la sagesse de feu président a servi à ramener la quiétude dans beaucoup de pays d’Afrique, confrontés à l’incompréhension et aux désastres de la guerre. C’est pour honorer sa mémoire que la jeunesse de la commune Golfe 3 a organisé, mercredi 5 février 2025 à Lomé, cette séance de danse kamou. C’était en présence des autorités politiques, administratives et coutumières.

Vêtus d’accoutrements traditionnels, enduits de talc au visage et sur le corps, hommes, femmes et enfants, munis de castagnettes, ont montré leur savoir-faire. Tous ont exécuté des mouvements harmonieux et rythmés aux sons de flûtes, tambours, cors accompagnés de chants folkloriques. Ceci, en reconnaissance du précieux héritage et de l’immensité des œuvres qu’a légués feu président Eyadema. Celui-là à qui, le Togo doit la stabilité et la sécurité, des conditions favorables à son développement.

« Chaque 5 février, nous organisons la danse kamou, pour nous souvenir de feu président Eyadema. Car il a beaucoup donné de sa vie pour le pays. Nous prions Dieu de l’accueillir dans sa demeure éternelle, mais aussi de venir en aide à l’actuel président, afin qu’il puisse continuer l’œuvre de son prédécesseur, pour un Togo uni et prospère », a confié le président de la jeunesse Golfe 3, M. Pilou Magnouréwè.

Firmin DEFALEONA

Culture / Tradition

A lire dans Culture / Tradition