Culture

La 2ème édition du FESNAD a tenu toutes ses promesses

Le président Dama Drama remet un prix à un représentant d'un groupe folklorique
La 2ème édition du FESNAD a tenu toutes ses promesses

La 2ème édition du Festival National de Danses Traditionnelles (FESNAD) 2017 a eu lieu, mercredi 26 avril, au Palais des Congrès de Lomé. Cette manifestation culturelle est initiée par le ministère de la Communication, de la Culture, des Sports et de la Formation civique, en collaboration avec le Conseil de l’Entente et la Fondation Asaal. Elle s’inscrit dans le cadre des activités marquant la célébration du 57ème anniversaire de l’indépendance du Togo. Ce rendez-vous se veut un cadre de promotion de la culture togolaise et renforce ainsi les liens entre filles et fils d’un même pays. La rencontre a été présidée par le responsable dudit département, le ministre Guy Madjé Lorenzo, en présence du président de l’Assemblée nationale, M. Dama Dramani, des membres du gouvernement, des responsables des Institutions de la République, des membres du corps diplomatique, des représentants des organisations nationales et internationales, des chefs traditionnels et de diverses personnalités.

La culture ou, plus précisément, les danses traditionnelles togolaises étaient à l’honneur, mercredi 26 avril, au Palais des Congrès de Lomé. C’était lors de la 2ème édition du Festival National de Danses Traditionnelles (FESNAD). La rencontre a été l’occasion de célébrer la culture en valorisant les diversités culturelles du Togo, à travers des chants et danses.

Durant près de deux heures d’horloge, 12 groupes de danses traditionnelles, venus de tout le territoire national, ont émerveillé le public par leur savoir-faire et surtout leur maîtrise de la tradition. Il s’agit de Pogn’t de Worgou qui a présenté la danse des chasseurs, N’gondè de Mango pour une danse de démonstration de force ou pour la célébration du mariage du roi ou du prince, Kpadja de Landa, le T’bol de Bassar, avec la danse du feu. Le public a également suivi la danse Kondona de Sotouboua, le Takaï de Kparatao, Sokodé (danse des guerriers après une victoire), les Assafo de Bénali qui est aussi une danse des guerriers, le Bobodo de Tové (danse de réjouissances populaires), Adjogbo d’Afagnagan, ainsi que Atopani de Yopè, Djidjo Habobo de Vakposito et Gbèkan de Bè.

A cette occasion, le ministre de la Communication, de la Culture, des Sports et de la Formation civique, M. Guy Madjé Lorenzo, a félicité les 12 groupes sélectionnés, au cours de la phase régionale du FESNAD et remercié le président de la République pour son attachement indéfectible au développement de la culture togolaise. « FESNAD, c’est avant tout, l’expression de l’adhésion totale des populations à votre politique de faire de la culture, un levier de développement », a-t-il souligné. Cette deuxième édition a vu, a-t-il précisé, plus de groupes que la 1ère édition où il y en avait que 8. L’autre particularité de cette édition est la création d’un trophée authentique « exprimant la diversité des expressions culturelles du Togo ». « Le FESNAD a donc pour ambition de contribuer à renforcer la fierté d’appartenir à la nation togolaise tout en consolidant notre identité culturelle commune. Il s’agit de célébrer l’anniversaire de l’indépendance de notre cher Togo, au rythme des sonorités endogènes du terroir », a relevé le ministre. En effet, a-t-il expliqué, la politique culturelle du Togo affirme la nécessité, pour chacun, de construire une nation unie sur un socle culturel diversifié et réhabilité. « Le FESNAD, c’est aussi la concrétisation de la vision et du projet de société de son excellence, Monsieur le président de la République, qui est de soutenir davantage nos artistes et de les conduire, à terme, à une industrie culturelle dynamique et créatrice d’emplois et de richesses. Notre culture est un véritable levier de création de richesses », a confié le ministre Lorenzo.

A la fin des prestations, tous les groupes ont eu droit à un trophée, une attestation, ainsi qu’une enveloppe de 400.000 FCFA. Deux prix spéciaux ont été décernés au Conseil de l’Entente et à la Fondation Asaal.

Mélissa BATABA

 

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