Le Chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé a pris part samedi, le 19 Juin 2021, à Accra à la 59ème session ordinaire de la CEDEAO.
Les Chefs d’Etat et de gouvernement ont abordé les questions vitales pour le développement de la sous-région.
Evoquant l’aspect sécuritaire, les Chefs d’Etat et de gouvernement ont convenu de renforcer au niveau de chaque Etat, le plan d’action de lutte contre le terrorisme.
La crise sanitaire liée au Coronavirus a durement impacté les économies des pays membres. A l’heure où l’on assiste à une maitrise des cas de contamination grâce à la campagne de vaccination démarrée dans tous les pays de l’espace, il est question d’approfondir les réflexions pour la relance économique à travers l’augmentation des investissements publics et privés dans le domaine des infrastructures et le capital humain.
La situation au Mali reste également une préoccupation pour les leaders de la CEDEAO compte tenu des risques d’instabilité de ce pays et dans la sous-région.
A ce propos, les plus hautes autorités de la CEDEAO restent déterminées à faire respecter les recommandations issues du sommet d’Accra du 31 Mai dernier et qui ont fixé la date des prochaines élections pour un transfert de pouvoir aux civils au plus tard au 27 Février 2022.
Sur le plan commercial, après la réouverture des frontières entre le Nigeria et le Bénin et le Niger, et entre la Guinée et la Sierra Leone il y a quelques temps, un accord pour l’ouverture des frontières entre le Sénégal et la Guinée a été signé à l’entame des travaux du sommet. Des réflexions se poursuivront pour l’ouverture dans un prochain délai d’autres frontières au fur et à mesure.
Au moment où les réflexions se poursuivent pour l’entrée en vigueur d’une monnaie unique sous régionale, la session a redéfini un nouveau moratoire après la Covid.
Les Chefs d’Etat ont également planché sur les réformes à opérer afin de donner plus d’efficacité à l’institution sous régionale et à rationaliser ses coûts de fonctionnement.
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