
Les discussions au Cadre Permanent de Concertation (CPC) se sont poursuivies à huis clos, le vendredi 28 mars 2025 à Lomé, sous l’égide de son président, Me Mohamed Tchassona-Traoré. La rencontre a permis de faire le compte rendu des réunions passées et d’échanger sur des questions touchant l’actualité nationale.

Les membres du CPC au cours de leur réunion.
Au sortir des travaux d’une rencontre des membres du Cadre Permanent de Concertation (CPC), le président du Cadre, Me Mohamed Tchassona-Traoré, a déclaré que compte a été rendu à l’ensemble de la plénière de l’élection et de la nomination de certaines personnalités au Senat du Togo. « On a un membre élu du Cadre Permanent de Concertation (CPC) et cinq autres représentants des partis politiques nommés sénateurs. C’est l’occasion, pour l’ensemble de ce cadre, de remercier le chef de l’Etat d’avoir pris acte de nos recommandations et propositions et d’avoir pensé à nommer des personnalités hors des forces qui sont élues », a-t-il ajouté. Il a fait savoir que les membres du CPC ont aussi échangé sur la situation des compatriotes qui sont en prison et dont le jugement a eu lieu récemment. « On a pu échanger sur les démarches que le CPC a menées, pour trouver la bonne définition qui a permis d’avancer sur ce dossier et les actions que le bureau a menées auprès des autorités, pour qu’une partie de ces compatriotes puisse être jugée et située sur son sort », a précisé Me Tchassona-Traoré. Dans ce sens, il a ajouté que le CPC a recommandé, pour ces derniers, qu’on puisse continuer à plaider pour que ceux qui restent, puissent connaître également leur sort, afin de pouvoir solliciter la grâce présidentielle.

Vue partielle des membres du CPS lors des échanges.
Il a révélé que l’essentiel du débat a, ensuite, été porté sur l’actualité à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) pour l’organisation des prochaines élections locales. « Beaucoup s’inquiétaient de ce que la recommandation du CPC du 24 décembre 2024 n’ait pas été prise en compte. Non, nous avons réitéré, cela a été renouvelé quand une lettre du ministère a été envoyée à l’Assemblée nationale, pour que, dès la prochaine séance, on puisse faire appel à candidature pour le renouvellement de la CENI et de ses instances », a-t-il expliqué. Il a indiqué que des travaux que la CENI mène, pour le moment, se déroulent dans le cadre de la continuité des services de l’Etat. « Au moment où la CENI existe et travaille, elle continue jusqu’à la mise en place de nouvelles structures qui prendront le relai à l’endroit où l’actuelle sera arrêtée, au moment de l’élection de la nouvelle et de ses démembrements. Donc, il n’y a pas d’inquiétude avant cela, surtout que la tâche prochaine de pointe, c’est la révision du fichier électoral. C’est une tâche technique et donc il n’y a pas d’enjeu politique à ce niveau. Jusqu’à ce qu’elle termine, on aura une nouvelle CENI qui va poursuivre le travail, pour l’organisation des prochaines élections », a indiqué le président du CPC.
Cyril EKPAWOU
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