Une journée de plaidoyer à l’intention des parlementaires sur les thématiques de violences basées sur le genre et les droits de l’enfant s’est tenue, le jeudi 22 décembre, à Radisson Blu Hôtel 2 Février, à Lomé. Il s’agissait d’une rencontre d’informations, d’échanges et d’engagement face à ce phénomène.
Cette activité vise à partager avec les parlementaires, les défis relatifs à la problématique de violences basées sur le genre et du code de l’enfant, afin d’accompagner plus efficacement la prise de nouvelles initiatives pour la protection de la femme et de l’enfant. Il s’agit également de renforcer la synergie entre les différents acteurs pour mieux faire face aux nouveaux défis, surtout une amélioration plus poussée du cadre juridique.
Pour le 4e vice-président de l’Assemblée nationale, l’honorable Etienne Baritsè, qui a ouvert les travaux, la question du droit de la femme et de celui de l’enfant est un enjeu de développement. Selon lui, le but de cette journée est de mener la réflexion pour définir des mécanismes porteurs d’enracinement d’un environnement socio-juridique protecteur des droits des couches vulnérables, et favorable à l’épanouissement de tous les Togolais. Il a exhorté ses pairs à des débats fructueux devant conduire à l’adoption de mesures spécifiques sur ces thématiques du genre et de la protection des droits de la femme.
La ministre en charge de la Protection de la femme, Mme Tchabinandi Kolani-Yentcharé, a rendu hommage à l’institution parlementaire pour cette disponibilité à accompagner le gouvernement dans ses efforts de création d’un environnement social favorable à l’épanouissement de tous. Elle a invité les représentants du peuple à s’impliquer pleinement dans ce processus de plaidoyer pour qu’au bout du compte, le Togo puisse mettre fin à ces pratiques de violences qui freinent le bien-être et l’épanouissement des enfants et des femmes.
Régine AKONGA
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