Energie Renouvelable

Des experts font un état de lieux des potentialités du Togo en   énergies renouvelables

Les experts en photo de famille
Des experts font un état de lieux des potentialités du Togo en   énergies renouvelables

Un atelier régional sur les « défis de l’énergie renouvelable en Afrique de l’Ouest » a ouvert ses travaux, ce vendredi 13 avril, à Lomé. organisées par l’Université de Lomé, en collaboration avec le Centre Ouest Africain sur le Changement climatique et l’Utilisation Adaptée des Terres (WASCAL), ces assises ont permis de faire l’état des lieux des énergies renouvelables disponibles au Togo et d’envisager, conjointement, des actions viables de leur développement.

Cette première réunion d’une série, a pour but de faire l’analyse sur la situation des énergies renouvelables au Togo, afin de mettre en marche une véritable politique énergétique, sur laquelle asseoir le développement du pays. Pour ce faire, plusieurs experts relevant du secteur, venus d’Afrique et du Togo, ont  pris part aux assises. Ils ont tablé sur la question et se sont exercés à répertorier l’existant en matière d’énergie renouvelable au Togo. Cela a permis d’approfondir l’analyse de la situation en vue d’ouvrir la voie à un programme de recherche-action sur les énergies renouvelables en Afrique de l’Ouest

En ouvrant les travaux, le 1er vice-président de l’Université de Lomé, M. Komla Batawila, a relevé que face aux défis énormes que pose la question énergétique, ce serait une grave erreur de chercher la solution dans les énergies traditionnelles, notamment, avec les énergies fossiles qui drainent leurs lots de gaz à effet de serre, au point de compromettre les chances de survie des êtres humains sur terre. Pour lui, les énergies renouvelables se révèlent être la seule voie possible de promouvoir le bien être des populations et le développement des pays africains. « En Afrique de l’Ouest, la biomasse et les déchets constituent encore la principale source d’approvisionnement énergétique pour 70 à 90% de la population », a indiqué M. Batawila. Il a également déploré le fait qu’aucun projet d’envergure n’a pu voir le jour, malgré un important ensoleillement, évalué entre 5 et 7 kilowattheures par mètre carré et par jour. Et ce, malgré d l’existence de vastes espaces et de courants d’air marin propice au développement des éoliennes. Il a souhaité vivement que l’engagement pris par le Togo, pour le développement d’un parc éolien de 25 mégas watt, depuis 2012, se concrétise.

Selon le directeur exécutif de WASCAL, M. Moumini Savadogo, la question énergétique est extrêmement importante en Afrique, en termes de déficit, d’efficacité et de durabilité, en ce qui concerne les modèles en cours de mise en œuvre. De ce fait, des choix judicieux, basés sur des évidences scientifiques, doivent être opérés en vue de garantir des services énergétiques durables aux populations, aussi bien urbaines que rurales.

Pour sa part, l’expert du Ministère Fédéral Allemand de l’Education et de la Recherche (BMBF), M. Christoph Rövekamp, a indiqué que l’énergie joue un rôle clé dans le développement durable et le changement climatique. C’est pour cela que son institution compte intensifier sa coopération avec le Togo dans le domaine.

Patouani BATCHAMLA

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